De quelle manière les problèmes environnementaux sont-ils devenus prioritaires en politique ?

 Dissertation SES

Dans un une société gouverné par la politique, on peut remarqué ces derniers temps une hausse de l’importance des questions environnementales dans l’agenda politique.

L’agenda politique étant les priorité dans la politique actuelle, les choses les plus discutées, le programme.

De quelle manière les problèmes environnementaux sont-ils devenus prioritaires en politique ?

Nous parlerons de l’influence des médias sur l’agenda politique, mais aussi de celui de la population et des sciences.          

          Les problèmes environnementaux ont pris de plus de place en politique depuis les années 1990, on peut trouver plusieurs raisons à ça. Cela peut s’expliquer par le fait que de plus en plus d’articles scientifiques parus dans des revues dans le monde aux sujet de ces problèmes. Que ce soit sur les problèmes de la biodiversité ou du réchauffement climatique, il y a une certaines prises de conscience autour de ces sujets dans les médias.

-Grace au graphique proposé par Pierre Legagneux et al dans Frontiers in Ecology and Evolution vol 5 en janvier 2018 on se rend bien compte de l’évolution du sujet du réchauffement climatique dans les articles scientifiques depuis 1992. En effet, en 1992, on ne trouvait même pas 1 millier d’articles sur le sujet alors qu’en 2016 on pouvait voir pratiquement 23 000 articles sur le réchauffement climatique soit une augmentation de 22^[a] points en 24 ans, ce qui montre bien, l’importance qu’a prit ce sujet ces derniers temps.

          Toujours grâce à ce graphique, on voit aussi une grande évolution dans le nombre d’articles à propos des problèmes dans la biodiversité depuis 1992. Comme on peut clairement le voir sur le document, en 1992 le nombre d’article sur ce sujet était inférieur à 1 millier alors qu’en 2016 on pouvait déjà trouver environ 13000 articles. Soit un différence de 12 points en 24 ans ce qui nous prouve que ce sujet prend de l’importance aux yeux des scientifiques et des médias et donc de la population. Même si les chiffres sont un peu moins important que pour le réchauffement climatique il est vrai que les problèmes de la biodiversité sont en partie causés par ce changement climatique (et donc en grande partie par m’Homme). ^[b]

          Les médias s’intéressent de plus en plus aux problèmes de l’environnement mais aussi aux actions de certaines associations contre les dérèglements climatiques. Ce nouvel interêt est assez nouveau mais se trouve déjà important et on remarque notamment que les médias relaient principalement les activités sur le dérèglement climatique. On peut vérifier cela avec le document de rapport d’activité de l’association WWF sur les thèmes les plus abordés dans les médias de Juillet 2017 à juin 2018. On peut déjà voir que les retombées média des activités de l’association étaient nombreuses soit 1873 en une année soit 656 par mois. On voit bien sur le document que les sujets les plus concernés sont ceux du dérèglement climatique, que ce soit sur la vie et des forêts, des océans, de la vie sauvage ,du climat de l’énergie, cela représente 53 % de ce qui à été relayé par les médias. On voit donc qu’il y a une véritable importance pour les médias de faire remonter ces sujets…^[c]

          Mais les médias cherche aussi à sensibiliser les gens autour des causes défendus par certaine association, ils relayent des campagnes créer pour aider les gens comprendre et a régler les problèmes tel que le réchauffement climatique ou la disparition de certaines espèces par la faute de l’humain. Grâce au document de rapport d’activité de l’association WWF sur les thèmes les plus abordés dans les médias de Juillet 2017 à juin 2018, on peut voir que 20 % des activités de la WWF mise en avant par les médias étaient pour des campagnes internationales. Cela montre bien l’envie des médias de faire circuler ce genre d’informations pour sensibiliser la population et les gouvernements à changer les choses avant qu’il ne soit trop tard.

          Le gouvernement met tout de même beaucoup de temps à mettre en oeuvre certaines mesures pour l’environnement même si le problème à gérer s’avère être dangereux pour la population. On peu vérifier ça avec l’exemple du BPA expliquer par les documents de Science Po dans la Cartographie des controverses « faut-il interdire le bisphénol A ? ». Dans ce document on peut voir que dès 1996 des études avaient montré que le BPA causait déjà des problèmes sur les êtres vivants, mais il fût tout de même utilisé pour  utilisé dans la production de de produit du marché alimentaire en 2008 et sa présence avait même été repéré dans l’eau la même année. Malgré tout ça il a fallut attendre 2011 pour une proposition de loi visant à interdire l’utilisation du BPA et 2015 pour qu’il soit bannit de tout  ce qui entrait directement en contact avec les denrées alimentaires en France. Il ne fallût donc pas moins de 19 ans pour la politique s’intéresse réellement au problème alors qu’il avait déjà mis en danger nombre de personnes et causé des scandales. ^[d]

          Même lorsque les sujets sont grave, les décideurs politiques ont souvent besoin d’être poussé par les médias (et les scientifiques) pour prendre des mesures. En effet dans la politique un problème à beau être important, il ne sera pas forcément prit en compte avant que des médias et des études scientifiques ne leur mettent assez la pression. Nous pouvons reprendre l’exemple du BPA expliquer par les documents de Science Po dans la Cartographie des controverses « faut-il interdire le bisphénol A ? ». On voit qu’en 1996 des scientifiques montraient déjà la dangerosité du bisphénol A, pourtant aucune mesure n’avait été prise. Ensuite on apprenait en 2008 que du BPA était présent dans l’eau et dans les chauffe biberons. Pour éviter toute fraude dans les enquêtes un réseau environnement santé à du être créer et seulement après de nombreux scandales et articles dénonçant l’utilisation de ce produit que les choses ont enfin changé entre 2010 et 2015. Le gouvernement ignorait donc tous ces problèmes (pour gagner de l’argent) au détriment de la santé des habitants et il fallût que de nombreux articles et études scientifiques agissent et forcent les choses...^[e]

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