David Ricardo, la théorie des avantages comparatifs
Cours : David Ricardo, la théorie des avantages comparatifs. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Pierre72 • 26 Janvier 2013 • Cours • 554 Mots (3 Pages) • 2 232 Vues
B. David Ricardo (1772-1823) :
IL publie en 1817, Des principes de l’économie politique et de l’impôt et il entretient une riche correspondance avec Malthus et Say.
La théorie des avantages comparatifs
Ricardo va montrer que même en l’absence d’avantages absolus, les pays ont intérêt à se spécialiser à condition qu’ils détiennent un avantage comparatif dans la production d’un bien. Cette théorie a été affinée par des travaux plus récents de Heckscher, Ohlin et Samuelson (HOS).
Cette théorie n’est valable que dans le cadre de l’hypothèses suivante :
Rigidité des facteurs de production entre les pays, les individus ne veulent pas travailler dans un autre pays ni y placer des capitaux. Le développement des FMN aujourd’hui remet en cause cette théorie.
La théorie de la répartition et de la croissance
=> La rente :
La rente c’est ce qu’on paie aux propriétaires terriens pour exploiter la terre. Au fur et à mesure que l’on met des terres en culture, elles sont de moins en moins fertiles. La rente, c’est la quantité de travail nécessaire pour produire sur la terre la moins fertile. Sur cette terre la moins fertile, rente = 0, donc au fur et mesure que la fertilité augmente la rente augmente, c’est un différentiel vis à vis de la rente inférieure. La rente n’existe que grâce à la différence de fertilité des terres. La rente tend à augmenter en période de croissance éco car besoins plus élevés et mise en culture de terres de
moins en moins productives.
=> Les salaires :
Le prix naturel c’est le salaire de subsistance, c’est à dire assez pour que l’ouvrier puisse vivre et entretenir sa descendance qui assure sa reproduction. Donc le salaire dépend du prix des biens nécessaires à l’ouvrier et à sa famille.
Ce salaire peut être différent selon les périodes, c’est un min sociologique.
Le prix courant c’est le salaire qui se fixe en fonction du jeu de l’offre et de la demande sur le marché du travail. Il tend à se rapprocher du prix naturel même si la croissance peut être favorable aux salariés car dans ces périodes, le salaire se fixe à un prix courant supp au prix naturel.
=> Les profits :
Ricardo part du principe que chaque entrepreneur essaie de placer son capital de la manière la plus avantageuse. Donc à terme égalisation des taux de profit. Implicitement, hypothèse d’information parfaite reprise par éco néo-class. Pour Ricardo, plus salaires sont élevés, plus profits sont bas. Or, salaires dépendent prix des biens en particulier prix du blé donc dépendent de la rente. Donc indirectement, plus rente élevée, plus profits bas. Ricardo est contre les Corn Laws votés en 1815. Comme avec la croissance rente augmente, à terme profits de plus en plus bas et état stationnaire.
La théorie de la valeur et des prix
Valeur échangeable des biens double :
Le
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