Croissance de la production

La hausse de la production s'accompagne d'une hausse des revenus qui élève le niveau de vie moyen si la croissance économique est supérieure à la croissance démographique. Cela s'accompagne souvent d'une élévation de l'indicateur de développement humain, l'IDH, et donc du bien-être.

Toutefois, la richesse supplémentaire produite ne bénéficie pas forcément à toute la population si les inégalités de revenu s'accroissent. De plus, la production peut entamer le patrimoine (mat 1ères...) ce qui empêche la richesse du pays de progresser autant que sa production. Enfin, le bien-être peut augmenter par d'autres moyens que la croissance économique.

Le PIB est un agrégat qui additionne les valeurs ajoutées. La valeur de la production marchande est évaluée aux prix du marché, ce qui reflète la valeur qu'attribuent les consommateurs aux marchandises, et la prod° non marchande des administrations est aussi intégrées au calcul du PIB.

Néanmoins, une partie de l'activité économique échappe à une mesure précise (surtout pays en dév°). > La production sans contrepartie monétaire ou qui n'est pas officielle n'est souvent pas comptée dans le PIB. Cela peut brouiller la mesure de la croissance éco, en particulier lorsque celle-ci est alimentée par une amélioration de la qualité des services non marchands et par un recul de l'économie souterraine.

La hausse du volume des facteurs de production dans un pays favorise la croissance économique. L'essentiel de cette croissance provient d'une élévation de la productivité du travail et assez peu de la quantité du travail : le nb d'emplois est en hausse mais on assiste à long terme à une diminution du temps de travail. La productivité horaire a donc fortement augmenté, ce qui est permis sur une longue période de rémunérer de mieux en mieux chaque heure travaillée.

Les gains de productivité sont alimentés par une hausse du capital/travailleurs et de la productivité globale des facteurs (PGF). [Solow, économiste ayant découvert leur rôle essentiel dans la croissance]. Selon lui, la PGF est un résidu qui augmente le rythme du progrès technique. Celui-ci est en grande partie le résultat d'innovations qui améliorent l'efficacité des combinaisons productives dans les entreprises mais il est aussi dû à des facteurs plus difficilement quantifiables qui contribuent à rendre l'économie d'un pays globalement plus efficace.

L'accumulation de capital permet sur le long terme de stimuler le progrès technique. En effet, l'investissement permet de moderniser le capital ; ce qui le rend plus efficace. Les dépenses de recherche et dév° peuvent déboucher sur des innovations pour stimuler la croissance éco. L'accumulation du capital humain rend les travailleurs plus aptes à réaliser des travaux complexes, ce qui facilite le processus d'innovation. Certains investissements génèrent des externalités positives qui peuvent entretenir une dynamique de croissance endogène : c'est le cas des investissements R&D, en capital humain et de certaines infrastructures publiques.

Des entreprises disparaissent tous les jours alors que d'autres se développent.

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