Croissance : du point de vue de la production ou de la demande
Analyse sectorielle : Croissance : du point de vue de la production ou de la demande. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar afabishop • 13 Avril 2015 • Analyse sectorielle • 329 Mots (2 Pages) • 803 Vues
Croissance : du point de vue de la production ou de la demande
Les économistes classiques privilégient le long terme pour étudier la croissance. L’économiste keynésien l'aborde dans une optique de court terme. Il faudra faire une distinction entre le long terme et le court terme. On utilise le PIB pour mesurer la croissance. Nous verrons que la production dépend en l’occurrence d'une part des moyens de production disponibles dans l'économie mais aussi de la manière dont on combine ces moyens de production, donc de la qualité de ces moyens (éducation des travailleurs, expérience professionnelle, ancienneté des équipements…).on verra comment les institutions peuvent influer sur cette croissance.
Chapitre 1 : comment expliquer la croissance ?
Section 1 : les facteurs de la richesse chez les mercantilistes et les physiocrates
Les économistes font souvent référence à ce qui a été dit par les maîtres à penser.
Les mercantilistes, pour expliquer la croissance, privilégient le travail, l'intervention de l'état, la consommation, les exportations et la monnaie. Les physiocrates privilégient l'agriculture et la nature, l'ordre naturel.
A) les thèses mercantilistes
Elles ont été développées entre le 17ème et le 18ème siècle par des auteurs comme Jean Bodin, William Petty. Ils insistent sur le rôle essentiel de l'intervention de l'état dans l'activité économique en particulier pour protéger l'économie nationale de la concurrence. Ils défendent la loi sur le blé pour interdire l'importation de blé. Par ailleurs, la plupart d'entre eux développent des thèses populationnistes en insistant sur le fait qu'il y a de richesse que d'hommes, la principale richesse d'une nation est l'homme. La population favorise la demande, la consommation, le travail… Ces économistes privilégient la demande par rapport à l'offre. Ils sont notamment les premiers à élaborer le principe du multiplicateur d'emploi qui associe la croissance à l'emploi. Par ailleurs, le travail, selon Petty, est le père de la richesse alors que la terre serait la mère de la richesse. D'où l'intérêt qu'il souligne pour les manufactures avec notamment Colbert qui insiste sur l'importance des manufactures, du commerce.
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