Cours d'économie monétaire chapitre 1
Cours : Cours d'économie monétaire chapitre 1. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Laurine Rezé • 22 Novembre 2018 • Cours • 1 726 Mots (7 Pages) • 482 Vues
Chapitre 1 : Échanges monétaires
Il y a division du travail lorsque plusieurs personnes s’associent tout en se spécialisant sr un type d’activités. Chaque associé produit des bien en excès de ses propres besoins, afin de les partager ou échanger avec les autres associés.
→Problème de la coordination
- Qui devrait faire quoi ? (Qui décide qui devrait faire quoi ?)
- Qui obtient quelle part du produit total ?
→Solutions pacifiques
- Planification commune
- Planification compétitive/ajustements par l’échange
Il y a toujours une coordination entre les personnes dans le marché. C’est l’économie de marché. Les approches qui passent par une planification commune sont très fortement construites, en pratique, il y a des désavantages pratiques si cette planification se veut conventionnelle.
- L’échange et les conditions de l’échange
Un échange est un don mutuel conditionné. Il y a des éléments de l’échange comme le taux d’échange qui comprends le prix, mais aussi la demande du bien A se fait par l’offre du bien B
- Les conditions de l’échange :
- L’échange présuppose la propriété privée
- Reconnaissance mutuelle des droits de propriété, ce qui compte c’est la reconnaissance effective
- Valeurs subjectives différentes : il faut un désaccord sur la valeur des biens. C’est le fondement de l’échange car si on avait les mêmes valeurs on ne pourrait pas échanger.
- Nature et origine de la monnaie :
Depuis le début du 18ème siècle le troc est inefficace par rapport à l’échange monétaire. Sans monnaie on serait obligé de troquer. Il existe une divisibilité des biens échangés ? Chaque participant au marché à une raison d’utiliser la monnaie plutôt que de troquer. Sans monnaie il ne pourrait pas y avoir une spécialisation dans les biens qui ne sont pas divisibles.
Les gens présupposent une double coïncidence des besoins ;
Sans monnaie la division du travail est très limitée, on est arrivé très rapidement sur le principe de l’échange indirect. Grace aux échanges monétaires on peut coopérer avec d’autres êtres humains. On utilise des moyens d’échange.
Seuls les moyens d’échanges qui réunissent les qualités physiques qui les rendent propice à l’échange indirect sont utilisés dans les moyens d’échanges, on les appelle les monnaies.
Les monnaies sont un moyen d’échange généralement utilisé.
La définition juridique est définie en tant que moyen de paiement reconnu par la loi.
Les formes historiques de la monnaie :
On utilise aujourd’hui la monnaie fiduciaire, mais aussi des billets et la monnaie, la monnaie scripturale, ce sont des sommes créditées entretenues dans la banque centrale.
Avant la monnaie fiduciaire, c’était des systèmes basés sur des métaux précieux, il y a une variante des monnaies métalliques avec de l’or et de l’argent.
Le lien de notre monnaie à l’or et à l’argent s’est affaibli, et la convertibilité était indirecte, seul le dollar américain était convertible en or.
Le franc français était convertible en dollar, on ne pouvait pas l’échanger directement contre de l’or. Jusqu’en 1971 on a des monnaies fiduciaires un peu partout dans le monde.
L’expérience monétaire est millénaire, depuis 50 ans nous avons à l’échelle mondiale un système fiduciaire.
Avant les métaux précieux, dans des iles de l’Océanie, on utilisait des coquillages, en Scandinavie, des clous, dans les colonies d’Amérique du nord on utilisait du blé, du tabac.. Il y avait une grande variété des moyens de change.
Ce passé à laisser des traces sur notre langage, le mot pécunier vient du latin « pecus », le mot capital qui vient de « capus » qui signifie la tête.
On a ici une racine du mot capitalisme. Selon les économistes, c’est un système socioéconomique basé sur la faculté de poser des calculs monétaires.
La transition entre un moyen d’échange et une monnaie, est que le moyen d’échange peut comporter tout type de produit, certains moyens d’échanges de par leur qualité physique se prêtent bien à l’échange.
Le moyen de change idéal doit être homogène, durable et malléable, il faut qu’il y a une bonne proportion entre le poids et le pouvoir d’achat et le volume et le pouvoir d’achat, ceci exclut les métaux, il doit y avoir une garanties de rareté, il ne peut être banalisé
Comment les moyens d’échanges sont-ils devenus des monnaies ?
Il existe la théorie du contrat social (Aristote, John Locke qui ont professé cette théorie), la monnaie est tellement utile que des hommes et femmes sages se sont mis ensemble et ont institué la monnaie.
Le problème de cette théorie est qu’il n’y a pas de trace de ce contrat, il s’agissait d’une fiction historique. Il aurait fallu savoir le taux d’échange de la monnaie.
Mais il faut retenir la théorie de l’ « émergence spontané des institutions » théorisé par GENOVESIE (1715) et reprise par SMITH (1776) et MENGER (1871)
La monnaie émerge non pas en conséquence d’un plan central mais elle se développe comme l’effet des choix individuels qui ne cherchent pas à créer une monnaie.
Au début de ce développement il existe des choix individuels qui veulent surmonter les limitations du troc.
On a pu aussi imaginer que ceux qui observent ont limité les autres individus, on a un processus d’initiation, c’est au cœur de l’activité économique, on cherche toujours à limiter les autres.
Il n’y a pas toujours une conversion des moyens de change, tout le monde à l’incitation à utiliser ces moyens d’échange.
Il en résulte un ordre économique dans lequel tout le monde utilise le même bien pour des échanges sans que personne ne l’ai planifié, c’est donc une émergence spontanée et non planifiée.
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