Conséquences De La politique de redistribution Sur L'économie

La politique de redistribution adopté par l’Etat comporte de nombreux avantages mais également de nombreux inconvénients. En effet, les classes sociales n’étant évidemment pas homogène, leurs intérêts deviennent donc différents. Cette politique est basée sur le fait de prélever certains agents économiques en fonction de l’importance de leurs revenus, et donc de redistribuer à d’autres qui possèdent des revenus nettement inférieur.

Ce système basée sur la solidarité peut permettre aux plus démunis de bénéficier d’augmentation de revenus mais prive également les plus aisée voire même les classes moyennes d’une partie de leurs gains. Cette augmentation de revenus des plus faibles leurs permet donc de vivre plus aisément et donc de se rapprocher du niveau de vie des classes moyennes. Grâce à ces nouveaux revenus les moins aisées peuvent donc consommer et aider à relancer la croissance. En prélevant un impôt sur un ménage à revenu élevé, on ne réduit pas sa consommation mais seulement son épargne. En attribuant la somme prélevée à un ménage à revenu faible, on augmente sa consommation. Au final, la consommation globale s’accroît, ce qui soutient la croissance économique.

Cependant, le poids des prélèvements obligatoires pour les plus riches nuit à la l'efficacité économique. En effet, la protection sociale n'incite pas les individus sans emploi à rechercher activement un travail, les cotisations sociales augmentent le coût du travail et diminuent la compétitivité des entreprises, elles investissent dans les pays où la fiscalité est moins importante. C’est pourquoi des prélèvements trop importants constituent un frein à l'activité économique et aux recettes fiscales et favorisent donc la fuite des capitaux à l’étranger.

La politique de redistribution est un moyen efficace dans la réduction des inégalités, cependant elle doit être menée avec intelligence car elle peut mener à des déséquilibres important comme l’éclatement des classes intermédiaires dû la stagnation des salaires des tranches intermédiaires ainsi qu’à l’augmentation des revenus des classes populaires. De plus, les prélèvements à outrance sur les plus aisés peuvent les inciter à quitter le pays ou à ne plus investir dans l’économie nationale.

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