Compétitivié De La Suisse
Rapports de Stage : Compétitivié De La Suisse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zinebalami17 • 8 Novembre 2014 • 1 562 Mots (7 Pages) • 520 Vues
La Suisse, est classée depuis 5 ans comme étant le pays le plus compétitif sur le selon le classement de World Economic Forum qui a été réalisée auprès de 15.000 chefs d'entreprises dans 144 pays. Ce rang de premier de la classe en ce qui concerne sa compétitivité est due principalement à son innovation croissante, ainsi que son secteur financier et macroéconomique équilibré. Néanmoins la mesure de la compétitivité reste assez difficile. Tout d’abord notons que la compétitivité est la capacité qu’a un agent économique à vendre durablement un bien ou un service dans le cas d’un pays c’est dans le but d’améliorer le niveau de vie des habitants. WEF de son côté défini la compétitivité en tant qu'ensemble des institutions, des politiques et des facteurs qui déterminent le niveau de productivité d'un pays. Pour son classement 2013 2014 c’est la Suisse qui est en tête de liste pour la cinquième année consécutive. La question qui a été posée à plusieurs économistes suite au résultat de ce rapport a souvent été : comment la Suisse a-t-elle réussit d’être pendant cinq ans le pays le plus compétitif au monde et qu’elles sont les secteurs clés de la Suisse ?
Nous répondrons à ces questions en se focalisant sur les performances Suisses qui ont permis la compétitivité de cette dernière sur le plan économique et financier puis en se basant sur l’aptitude d’innovation de la Suisse.
Le Système bancaire suisse est très performant et attire beaucoup de capitaux. Entre 1990 et 2009, c’est à lui que le pays doit près d'un tiers de la croissance de son produit intérieur brut et ceci malgré les crises financières. Cette performance est due notamment au secret bancaire, qui garantit au client de garder le secret de leurs informations. Il découle tout d’abord d’une tradition qui a fait la réputation des banquiers helvétiques. Il est depuis 1934 aussi ancrée dans la législation, en effet la violation du secret bancaire est depuis pénalisée. De plus une politique de lutte contre la criminalité financière est menée en Suisse et condamne le blanchiment d’argent et les capitaux dits indésirables (amassés illégalement). Néanmoins, malgré ce qui est dit les banques suisses sont souvent soupçonnées de blanchiment de fraude fiscale ou d’aide à l’évasion fiscale. Elles restent malgré tout très compétitive et joue un rôle important dans la compétitivité hors-prix, c’est-à-dire due à la qualité et non pas les coûts, du pays mais aussi à la compétitivité prix avec des taux d’intérêt proche de 0%. L’évolution des marchés financiers fait partis des critères mis en avant par l’étude. En effet, un marché financier en bonne santé permet de financer les entreprises, notamment les PME, nombreuses en Suisse dont 99% des entreprises sont des PME et donc encourager l’innovation, qui est considéré comme la clé de la compétitivité.
Notons que le secteur financier suisse a connue une extension rapide que ce soit au niveau de l’évolution technologique avec le recul de l’utilisation des chèques mais aussi l’augmentation du financement et du recours aux crédits, la croissance du crédit à été plus rapide que celle du PIB d’après l’OCDE*. En effet, la Suisse suit une politique monétaire expansionniste en baissant les taux d’intérêt de la banque nationale suisse pour attirer les investisseurs et les multinationales. Cette politique expansionniste a permis aux banques centrales d’éviter l’écroulement du système de crédit international et des transactions financières.
On peut donc y voir un système financier en excellente santé néanmoins certains médias helvétiques poussent la sonnette d’alarme en mettant en avant certaines réformes structurelles telle que la réduction de la dette publique ou encore la consolidation des finances publiques qui d’après eux devraient être pris en charge avant cet encouragement frénétique des investisseurs étrangers. Néanmoins c’est ce qui a permis du point de vue financier d’hisser la Suisse en tête du classement de la compétitivité.
On a donc vue que le secteur financier était essentiel pour la compétitivité de la Suisse car il permettait notamment de financer les entreprises.
En effet le secteur économique est essentiel pour la prospérité d’une nation. Les critères de la WEF qui rentrent dans ce secteur sont l’état de l’environnement macroéconomique, l’efficience du marché des produits et du travail.
Nous ne pouvons parler du marché du travail sans parler d’un autre critère déterminant la compétitivité d’un pays soit l’enseignement tant primaire que supérieur. La Suisse jouit d’un système d’enseignement qui prépare les jeune au monde du travail en leur offrant une qualification de haut niveau même pour les élèves en difficulté grâce à des formation professionnelles dès l’âge de 15 ans, car avant cela la scolarité est obligatoire. Ainsi on peut noter un chômage helvétique assez bas. En effet sur 100 personnes actives seules 3,5
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