Chomage Neoclassique
Mémoire : Chomage Neoclassique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nichou • 31 Décembre 2013 • 309 Mots (2 Pages) • 1 056 Vues
Parmi toutes les marchandises disponibles sur le marché, il en est une qui possède un statut bien particulier : il s'agit bien sûr de la force de travail, ou du travail (la distinction, importante d'un certain point de vue, nous importe peu ici). En effet, le travail est la seule marchandise à protester, parfois violemment, lorsque son prix baisse ! C'est aussi - et de loin - celle qui pose le plus de problèmes lorsque des stocks se constituent de manière plus ou moins permanente (c'est-à-dire lorsque apparaît du chômage). Aussi, on ne sera pas étonné si la discussion théorique sur le statut du marché du travail est des plus sensibles, dans la mesure où c'est une de celles qui porte le plus directement des enjeux et des choix politiques.
Dans ce chapitre, on se propose donc de voir comment les courants néoclassiques et Keynésien se sont affrontés sur cette question, au nom de quelles hypothèses et de quels raisonnements. Sans oublier, comme toujours, avec quelles arrière-pensées.1. Le marché du travail chez les néoclassiques
La démonstration néoclassique se conclut par un précepte demeuré célèbre : lorsque l'économie est en équilibre, il ne peut pas exister de chômage involontaire. Précisons les tenants et les aboutissants de cette affirmation.
Du point de vue de la théorie, l'offre et la demande de travail doivent être traitées exactement comme l'offre et la demande de toute marchandise. Je rappelle en deux mots de quoi il retourne : les offreurs de travail (rappelons qu'à la différence du langage courant, il s'agit des salariés potentiels) procèdent comme n'importe quels autres détenteurs de n'importe quel bien : ils arbitrent entre le fat de conserver leur marchandise ou de la proposer à la vente. Naturellement, plus le prix qu'ils peuvent espérer en tirer est élevé, plus ils seront disposés à vendre (et inversement). Cela veut donc dire que chaque travailleur po
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