Cas médias de presse écrite

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Par JMC89 • 9 Octobre 2019 • Analyse sectorielle • 4 443 Mots (18 Pages) • 684 Vues

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Etude de cas - Analyse stratégique

Les médias de presse écrite, ou l’irrésistible charme du numérique

S O M M A I R E

PESTEL
Variables pivots et scénarios de prospectives
Bien public, semi-public et bien commun
Forces de Porter et facteurs clés du succès
Groupes stratégiques
Nouveau média de presse écrite
Matrice d’Igor Ansoff

PESTEL

Pol	Les médias sont encadrés et financés en partie par des aides publiques. L’Etat devient le garant de l’accessibilité d’une information diverse.
Economique	Une économie menaçante : Modèle économique de la presse délicat : La PQN est à -1,5%, la PQR est à -3,5%, la Presse féminine -3,2% , la Presse d’actualité -3,8%, les News magazine -7,3%. Situation des entreprises critique. La crise économique rationalise fortement les budgets publicitaires, qui est la source principale de financement des médias. La presse n’arrive pas à fidéliser ses clients. La presse doit donc se réinventer : Le modèle économique de la gratuité ou semi-gratuité se développe. Versions numériques payantes ou « paywall », « metered paywall » Economie de plateforme : Le Two Sides Market Nouveaux modes de financement (subventions publiques, mécénat, annonceurs). Médias participatifs. Les acteurs de la presse se diversifient (Comme l’Equipe qui a lancé l’Equipe Store) Développement de gamme plus qualitative.
Social	Les internautes se regroupent de façon ponctuelle ou durable sur les réseaux sociaux. Certains journaux souhaitent développer le dialogue avec ses lecteurs dans les phases d’élaboration de l’information, demande d’opinions afin d’avoir une relation plus personnalisée.
Technologique	Le constat : Montée en puissance des versions numériques des journaux, explosion de la fréquentation en version mobile et format tabloïd (2015 : Journal L’équipe) Le digital permet de démultiplier l’information de façon exponentielle. Développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication : Avec le développement des NTIC, l’information perd de sa valeur très rapidement car elle est partagée, dupliquée en masse. Les réseaux sociaux sont devenus des acteurs majeurs de l’écosystème médiatique. Diversification : Création de Vogue Live (2016 : Direct des fashion weeks). Développement de la réalité virtuelle par The New York Times. Les habitudes de consommation tendent vers le visuel afin de « Raconter des histoires autrement » et donc capter voire fidéliser les lecteurs.
Ecolo	Les versions papiers des journaux diminuent, ce qui contribue à la préservation de l’écosystème. Utilisation de matières recyclées.
Légal	Les différentes informations sont des biens publics voire semi publics. L’État prône la liberté d’expression et droit à l’information L’information peut être un bien sous tutelle : La nature et la diversité des contenus médiatiques sont susceptibles d’exercer une influence non négligeable sur la formation du système de valeurs de la société. Le modèle de la gratuité qui s’impose remet en question le droit d’auteur d’une information. La loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse votée qui définit les libertés et responsabilités de la presse française, imposant un cadre légal à toute publication, ainsi qu'à l'affichage public, au colportage et à la vente sur la voie publique.

Variables pivots et scénarios de prospectives

Tendances lourdes :

Internet bouleverse l’industrie de la presse :

Recherche d’un nouveau « souffle » pour l’industrie de la presse et développement de nouveaux concepts pour subsister (Magasins, Live, journaux papiers plus haut de gamme, Visuel)
Les médias payants ou même semi-gratuit subissent la démultiplication de l’information sur les réseaux sociaux. Cette information gratuite biaise ces deux modèles économique car les lecteurs peuvent avoir toutes les informations gratuitement
A cause de la volatilité des lecteurs, les médias cherchent à fidéliser ces derniers

Scénarios de prospectives :

Scénario 1 : La digitalisation et les informations sur écrans vont connaître un point de rupture. Leur lecture sera moindre car les individus voudront revenir à des choses « essentielles ». Le mouvement pour le retour à une vie plus saine (sport, alimentation biologique, …) auquel on assiste ces dernières années va contribuer à la renaissance des journaux papiers.

Les acteurs de la presse ne seront donc pas pénalisés car leur économie repartira à la hausse. On assistera à une augmentation des ventes de journaux papiers et donc à un nouvel attrait de la part des marques pour diffuser leurs publicités.

Cependant, les journaux devront, dans un premier temps, s’adapter aux tendances de consommation. On peut penser à des matières premières recyclées par exemple. Dans un second temps, leurs prix devront être justifiés par une réelle qualité dans l’écriture des articles ou des avantages qu’auront les lecteurs de journaux papiers que n’ont pas les lecteurs de journaux numériques.

Scénario 2 : La digitalisation se poursuivra de manière exponentielle. Toutes les informations se trouveront sur écrans et elles se démultiplieront encore plus rapidement. De ce fait, elles deviendront totalement gratuites. Les individus n’auront donc plus grand intérêt à lire les journaux papiers payants.

Afin de ne pas connaître la mort de l’industrie de la presse, il faudra la réinventer en proposant de nouveaux contenus, de nouvelles formes d’informations, ou s’axer sur une nouvelle cible par exemple.

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