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AMP DF - Le Repas

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Par   •  14 Décembre 2013  •  1 675 Mots (7 Pages)  •  1 432 Vues

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AMP 13

Ecrit DF2 pour la certification

Introduction :

Je travaille dans un Foyer Occupationnel, faisant partie du groupe XXX. Cette plateforme est composée de cinq établissements et services :

- Le Foyer d’Accueil Médicalisé (FAM)

- Le Foyer Occupationnel (FOC)

- Le Foyer Logement (FL)

- Le Service d’Accompagnement Médico-Social (S.A.M.S.A.H)

- Le Service d’Accompagnement à la Vie Sociale (S.A.V.S)

Les personnes accueillies sont en situation de handicap psychique. C’est dans ce cadre que j’ai choisi de vous décrire le repas.

1- Le repas

Le temps clef du quotidien est un moment qui revient de manière répétitive chaque jour. Ce moment est un support important pour nous AMP dans les dimensions affectives, sociales, éducatives et culturelles de la personne accompagnée.

J'ai choisi de présenter ce temps clef car le repas est un moment privilégié et important du quotidien. Selon la pyramide de Maslow, s'alimenter est un besoin fondamental pour l'être humain.

L'alimentation est le domaine de tout ce qui se rapporte à la nourriture permettant à un organisme vivant de fonctionner. Elle est la base de notre santé. Une nourriture équilibrée est indispensable à une croissance normale et au bon fonctionnement de notre corps.

Mais aussi, et surtout, le repas reste un plaisir du goût, un moment convivial à partager en famille ou entre amis.

Ce temps clef du repas en est d'autant plus important. Pour l'AMP, c`est un moment qui permet d'observer le groupe et chaque résidant en particulier. C'est un moment où l'on peut dépister des troubles alimentaires qui sont souvent liés à d'autres causes.

Dans l’unité nous disposons d’une cuisine (dans laquelle les résidents établissent entre autres des repas élaborés), d’une salle à manger pouvant accueillir douze personnes. Il n’y a pas de places « attitrées », chaque résident s’installe à la place qu’il désire selon son envie.

2- Présentation de la personne

J’ai choisi d’accompagner une personne que je nommerai M. T. Ce résident est âgé de 59 ans, il souffre de troubles psychotiques et a une légère déficience intellectuelle, ce qui l’empêche d’apprendre à lire et à écrire. De plus, M. T à un diabète de type 2. Cette maladie lui a été diagnostiquée il y a peu de temps (environ 1 an). Un régime adapté a alors été mis en place ainsi qu’un passage infirmier quotidien pour vérifier l’état de son diabète (Dextro + injection de Victoza). Le traitement de M.T est relativement lourd car en plus d’une injection retard d’un Neuroleptique toutes les 3 semaines (Modecate), il lui est prescrit du Norset pour gérer l’état dépressif ainsi que de l’Androcur qui permet de diminuer les pulsions sexuelles.

Bien que M. T s’alimente seul sans problème, il faut constamment être vigilent car il n’a aucune limite sur la prise alimentaire. La frustration lui étant très difficile à gérer, lorsqu’un membre de l’équipe lui conseil de ne pas manger un certain aliment car trop sucré, M. T n’hésitera pas à se servir dans la poubelle une fois notre dos tourné. Il lui arrive aussi d’avoir un comportement boulimique qui lui permet de combler un manque et nous devons aussi être vigilants à ce niveau-là.

De plus, par sa légère déficience intellectuelle, M. T a du mal à appréhender son diabète. Nous sommes régulièrement amené à l’accompagner faire les courses, et lorsqu’il doit choisir des articles pour son petit déjeuner, il est souvent difficile de lui faire comprendre qu’un pot de confiture est sucré. Car pour M. T le sucre est de forme rectangulaire et blanc. Etant très têtu il nous est parfois pénible de le raisonner lorsque son choix se porte sur un aliment précis.

Comme dit précédemment, M. T est autonome pour s’alimenter, notre travail se situe plus sur un accompagnement éducatif. Il nous faut être attentif lors des repas car il a tendance à couper des gros morceaux et à ne pas bien mâcher ses aliments. A tel point que j’ai déjà dû faire face à une fausse route et pratiquer la méthode de Heimlich.

3- Mon accompagnement auprès de M. T pendant le repas.

Lors de mon arrivée sur l’unité, les moments du repas étaient très compliqués pour M. T. En effet, son régime diabétique étant récent, l’adaptation a été difficile pour lui. Il ne comprenait pas pourquoi son menu était différent des autres résidents, car il est le seul à avoir un régime spécifique sur l’unité. L’équipe éducative et moi avons dû passer beaucoup de temps à lui expliquer que son diabète l’oblige à manger des aliments différents des autres car moins riches en graisse et en sucre.

Cela a généré énormément de frustration chez M. T car jusqu’à ce que le diabète lui soit diagnostiqué il mangeait de tout. Il y a très peu d’aliments qu’il n’aime pas. Il est déjà arrivé qu’il me jette dessus le contenu de son assiette pour me montrer son mécontentement. Il lui est aussi arrivé de quitter la table en plein repas afin d’aller dans sa chambre et de tout

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