Valeur ajoutée brute, et nette.

Valeur ajoutée brute, et nette.

Pour obtenir une deuxième version de la valeur ajoutée, on enlève le coût d’usure de ce que l’on appelle le capital fixe, en effet pour produire une entreprise a besoin de biens d’équipements c’est-à-dire de machines, d’outils, or d’un point de vue économique on considère que l’utilisation de ces biens d’équipements apporte une certaine valeur au bien final que l’on produit. Là encore cette valeur n’est pas produite par l’entreprise à laquelle on s’intéresse, il faut donc l’enlever pour obtenir la valeur ajoutée nette (VAN) se transfert de valeur est pris en compte à travers l’amortissement du capital fixe (AM), chaque année une entreprise provisionne de l’argent, c’est-à-dire qu’elle met de côté un certain montant pour pouvoir remplacer au moins à l’identique le bien d’équipement lorsqu’il sera usé.

(voir ex diapo)

La valeur ajoutée nette est une richesse qui va être réparti, par les salaires, 1ère forme de profit, notion de profit nette (profit après avoir payé les salaires)

Lorsque l’on repart de la valeur ajoutée nette, on obtient en faite un revenu qui va être distribué entre toute les parties prenantes de l’entreprise, en premier lieu il y a la main d’œuvre (ou la force de travail) qui est rémunérée sous forme de salaire (W), si on enlève ces salaires à la valeur ajoutée nette on obtient une première forme de profit et que l’on appellera profit net avant rentes (PAN). A partir de ce profit on peut verser un revenu au propriétaire fonciers qui louent leur terme, on appelle cela une rente, ce revenu avait au 18 et 19ème siècle une très grande importance, on arrive alors à un nouveau profit, le profit net (PN), au sens de Smith et Ricardo.

Il sert avant tout à payer les créanciers, sous forme d’intérêts (INT), il reste après le résultat net (RN) celui ci est crucial. Le RN forcément c’est ce qu’il reste aux actionnaires, la question cruciale est comment cela évolue, il est réparti entre les dividendes et l’auto-financement,

Le résultat net est ceux qu’il reste au propriétaire des capitaux de l’entreprise, que l’on appelle aujourd’hui des actionnaires, ces derniers ont le choix entre toucher des dividendes et et garder le reste pour réinvestir l’année suivante, ce qui permet à l’entreprise d’acheter des nouveaux bien d’équipements, on parle alors d’auto-financement)

Chap 2 : Les précurseurs de l’économie politique classique : des Mercantilistes aux Physiocrates,

A. Le mercantilisme,

1. Quelques éléments de contexte,

Questionnements économiques au cours du Moyen-Age européen,

L’église préconise le désintéressement des individus vis-à-vis des problèmes politiques et sociaux

La « Somme théoriques » de Thomas d’Aquin, condamnation du prêt contre versement d’intérêts, « juste fixation des prix » → démarche normative

PN = VP – CI – AM – W = 0

Depuis l’antiquité grecque jusqu’au Moyen-Age, on retrouve peu d’écrit sur les questions économiques ceci est notamment du au faite que jusqu’au 13ème siècle l’église prône ce que l’on appelle le désintéressement des individus vis-à-vis des questions politiques et sociales.

Au 13ème siècle, compte tenu d’un fort développement de l’Europe, l’église revoit sa position à partir des écrits de T d’Aquin, celui ci considère que l’on peut s’intéresser à ces questions, et que certaines règles peuvent être respecter en particulier il condamne le fait de verser des intérêts contre le prêt d’argent car pour lui il s’agit d’argent créé à partir de rien. Par ailleurs, il estime que le producteur et commerçant doivent respecter ce qu’il appelle la juste fixation des prix lorsqu’un prix est décidé il doit permettre de couvrir uniquement le coût des matières premières, le coût des outils, et enfin l’achat de bien de subsidence pour ce qui participent à la production.

On peut donc en conclure, que selon une vision normative Thomas d’Aquin explique qu’il est interdit de faire des profits.

Dans sa logique les matières premières correspondent à ce que l’on appelle la consommation intermédiaire, le coût des outils au amortissement…

(séance3)

16ème-18ème siècle,

- Autonomisation vis-à-vis des questions morales et religieuses, mais un cadre politique avec les Mercantilistes.

- Autonomisation relative vis-à-vis du politique avec les Physiocrates.

- A. Smith : « La différence de la marche progressive de l’opulence dans des âges et chez des peuples différents a donné naissance à deux systèmes différents d’économie politique sur les moyens d’enrichir le peuple. On peut nommer l’un système mercantile, l’autre de système de l’agriculture » .

Économie politique, le but est de donner du pouvoir au souverain.

Ces deux corps théoriques n’ont pas du tout la même importance. Le premier schéma de penser est en réalité très important, il a duré pratiquement deux siècles, pour la seconde école ils n’ont écrit que pendant 15/20ans et pour la plupart était français. Attention à Smith qui les met au même niveau.

Au moment où Thomas d’Aquin écrit on observe donc que les questions économiques sont pensées dans un cadre religieux, c’était déjà le cas au 13ème siècle avec St Augustin. Longtemps avant, au cours de l’Antiquité grecque, les questions économiques et sociales étaient étudiées sous un angles philosophiques, morales, ce n’est donc que progressivement que l’économie va s’imposer comme une discipline à part entière.

Du 16ème au 18ème siècle, lorsque Mercantilistes et Physiocrates écrivent l’économie se détachent des questions morales et religieuses, mais c’est la dimension politique qui contraint les réflexions économiques, on parle d’ailleurs « d’économie politique ». Pour décrire les deux schémas de penser qui se développent au cours de cette période Smith indiquera qu’il existe une pensée mercantiliste et une pensée orientée vers les questions agricoles, que l’on appelle aujourd’hui les physiocrates. Elles n’ont pourtant pas la même importance car le mercantilisme s’est développer

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