Un Nouvel Age Libéral
Recherche de Documents : Un Nouvel Age Libéral. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jane • 6 Mars 2012 • 1 512 Mots (7 Pages) • 1 153 Vues
1974-2007 : Un nouvel âge libéral ?
1974-2007 marque la rupture des équilibres précédents avec en contexte général avec l’ébranlement, puis l’effondrement des régimes communistes. L’effondrement du communisme marque la fin de la Guerre Froide. On voit un renforcement du capitalisme et de la pensée libérale qui va affecter les institutions nationales, européennes et internationales.
Est-ce que le libéralisme des années 80 est un retour au libéralisme du XIX siècle ?
Non, parce qu’entre temps, l’économie a connu pénétration de l’Etat dans l’économie. La période qui s’ouvre en 74 est liée à la précédente parce qu’elle va s’ouvrir avec un grand nombre de tensions déjà présente dans la période de l’âge d’or. D’après François Fourquet, l’âge néolibéral commence en 1971 avec l’abandon de la convertibilité du dollar en or et avec le premier choc pétrolier. Il s’épanouit ensuite avec les politiques de lutte contre l’inflation, de déréglementation et de libéralisation des échanges de marchandises, de la monnaie, des capitaux. A mesure que progresse la mondialisation des échange et la globalisation financière on assiste à une perte d’influence des Etats sur l’économie.
I. Inflation et ralentissement économique
L’inflation est une hausse généralisée des prix. En1971, il y a une mauvaise récolte en URSS ce qui a fait par la suite monter les prix parce qu’il achète beaucoup de céréale. Ensuite, il y a une montée du prix des matières premières.
1. Une inflation importée qui amplifie les tensions inflationnistes
En Europe, le prix des matières premières importées a été multiplié par 2.5 en 4 ans (1972 à 1974). Au début de 1973, les pays de l’OPEP augmentent de façon modérée le prix du pétrole. Mais, il y a eu des évènements politiques (invasion de Jérusalem, Guerre du Kippour) qui ont poussé les pays de l’OPEP à augmenter le prix du pétrole et de diminuer leur production de 5%. Ils ont doublé a deux reprises les prix du pétrole. Cela donne naissance au premier choc pétrolier qui va toucher de plein fouet les pays dépendants du pétrole. (France, Japon, RFA) Le acteur est aggravé par le fait que les entreprises font des stocks de pétroles parce qu’elles ont peur d’être en pénurie et de voir les prix continuer à augmenter. En France la hausse du pétrole n’est responsable que de 3% de l’augmentation de l’inflation. Les Etats-Unis importent 15% de leur pétrole, ils ne dépendaient pas trop de l’OPEP. Pourtant en 74, il y a quand même une inflation importante aux Etats-Unis.
En 1979, c’est le second choc pétrolier qui renforce les difficultés des économies occidentales, même si ce second choc est mieux géré.
Ces hausses du prix du pétrole ne font que rééquilibrer le prix du pétrole qui avait beaucoup baissé dans les années 50 et 60. Donc, cela va améliorer les termes de l’échange pour les pays exportateurs de pétrole.
2. Des politiques monétaires restrictives
Pendant toutes les décennies 1960 et 1980 ont alterné entre des politiques stop and go. La politique STOP est une politique de rigueur et le GO correspond à une politique de relance. La courbe de Phillips permet de dire que lorsqu’on met en place une politique de relance, il y a une relance de l’inflation. On ne peut pas adopter une politique de relance sans créer de l’inflation. Il faut donc un arbitrage entre l’inflation et le chômage. Quand il y a de l’inflation, on met en place une politique de rigueur dans le but de diminuer l’inflation (augmentation des taux d’intérêt, restriction de la masse monétaire). Plutôt que soutenir la demande on cherche à améliorer l’offre de biens, donc on veut notamment moderniser les entreprises pour qu’elles soient capables d’offrir les biens qui seront les plus compétitifs. Il s’agit de deux conceptions du chômage différent.
En 70 en France, Chirac engage une politique de relance. Progressivement, en 1979 il y a une rupture assez forte au Etats-Unis et Royaume-Uni, on décide d’adopter une restriction de la masse monétaire très stricte, on limite la croissance de la masse monétaire pour limiter l’inflation. Le retour de la pensée libéral qui depuis 1945 était considéré comme mort. Cette pensée prend appuie sur les travaux de Milton Friedman. Il y a une critique du modèle keynésien, Milton Friedman dit que les agents neutralisent eux-mêmes les politiques de relance par leurs anticipations. La politique de relance ne peut pas lutter contre le chômage même à court terme. Friedman pense que le chômage est naturel, structurel qu’il repose notamment sur une inadéquation des qualifications aux emplois et sur un ajustement du marché du travail.
Cette posture de critique de l’Etat keynésien remet en question l’Etat interventionniste, l’Etat social (Welfare), des dépenses de l’Etat dans le domaine social (à cause du fort déficit du système de protection social).
Le libéralisme
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