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Troubles Du Comportement

Note de Recherches : Troubles Du Comportement. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  1 Août 2014  •  4 390 Mots (18 Pages)  •  1 123 Vues

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Les troubles du comportement chez l'enfant

DEFINITION

Nous appelons « troubles du comportement » les symptômes psychopathologiques qui mettent en cause la relation actuelle de l’enfant avec son entourage. Classiquement on parle de troubles du comportement lorsque de l’agir non socialisé vient au premier plan comme mode d’expression dans la relation.

Ces troubles qui manifestent une tentative de s’affirmer, socialement inadéquate, témoignent d’une souffrance psychique qui ne peut se dénommer ni même parfois se penser.

Les troubles du comportement impliquent des processus interactifs qui mettent en jeu l’enfant, l’environnement, les règles de fonctionnement dans la société. Ils entraînent des conséquences allant de la simple gêne au danger pour celui qui les présente ou pour autrui. Ils doivent être décodés comme des manifestations des difficultés de l’enfant pour s’assurer de sa valeur et de l’estime de lui-même.

Quelques exemples de troubles les plus fréquemment rencontrés :

- dans la première enfance : pleurs, troubles du sommeil, troubles alimentaires.

Puis ultérieurement, difficulté à se séparer, opposition, agressivité, colères, morsures.

- dans l’enfance : mensonge, refus d’obéissance, vol, instabilité psychomotrice, sadisme à l’égard des animaux.

- à l’adolescence (que nous n’aborderons pas ici) : opposition, revendication, colère, provocation, auto et hétéro-agressivité, agression sexuelle, fugue, errance, vol, repli sur soi, difficultés de socialisation, addictions, troubles alimentaires, tentative de suicide, conduites à risque…

Après avoir défini les troubles du comportement, j’en viendrais aux principaux symptômes :

- L’agressivité

- Les mensonges

- Les vols

- Les fugues

- Les Troubles Obsessionnels Compulsifs (T.O.C.)

- L’instabilité psychomotrice

- L’enfant dépressif

Puis j’évoquerais en dernière partie le traitement et la prévention de ces troubles.

I – LES PRINCIPAUX SYMPTÔMES

A - COMPORTEMENTS AGRESSIFS :

Les comportements agressifs ne sont pas pathologiques en eux-mêmes ; ils sont nécessaires à l’évolution de l’enfant. C’est grâce à l’expression de son agressivité que l’enfant s’affirme face à autrui comme un sujet, lieu de désirs et de volonté, et qu’il conquiert les limites de son Moi et de sa propriété (ses jouets, sa chambres, etc.). C’est l’absence de sens de la propriété qui peut devenir pathologique (indistinction entre soi et les autres), comme l’est un sens de la propriété exagéré (trop grande jalousie fraternelle, vols, etc.)

L’exploration par le jeune enfant s’accompagne normalement d’une certaine agressivité qui cesse spontanément dans la majorité des cas.

- Les violences

Les symptômes d’agression envers des personnes ou des animaux incluent les agressions physiques tels que « se bagarrer », « faire preuve de cruauté physique » et « brutaliser, menacer ou intimider d’autres personnes ». Les agressions physiques apparaissent à la petite enfance chez la plupart des individus. Leur pratique est en augmentation jusqu’aux environs de la quatrième année. Ces comportements en réponse à une frustration sont banaux entre 1 et 4 ans. Ils sont plus fréquents chez les enfants actifs et hypertoniques et chez les garçons. Malgré leur banalité, il faut signaler les problèmes d’adaptation qu’ils posent dans les collectivités d’enfants, crèches ou maternelle (en particulier quand l’enfant mord), alors qu’ils sont en général beaucoup mieux tolérés dans le milieu familial.

L’erreur la plus couramment commise face à ces comportements est d’y répondre sur un mode analogue : mordre l’enfant qui mord, frapper celui qui donne des coups. Cela peut entraîner un cercle vicieux d’agressivité réciproque et de désir de vengeance, ou angoisser l’enfant en alimentant ses fantasmes de châtiment et de culpabilité.

Par la suite, leur fréquence diminue chez la très grande majorité des enfants. En effet, au-delà de 4 ans, l’enfant a habituellement acquis de nouveaux moyens de s’affirmer et de réagir à la frustration, en particulier grâce à la maîtrise du langage.

- La persistance de violences est:

- le signe d’une immaturité du Moi - c’est le cas d’enfant ayant souffert d’une certaine carence affective précoce.

- le signe d’un déficit instrumental ou sensoriel qui empêche l’enfant d’accéder à de nouveaux modes d’expression – c’est le cas des enfants souffrant de retard de langage, de surdité, etc.

Certains enfants peuvent avoir de brusques passages à l’acte agressif, non motivé et parfois d’une extrême violence. Ce sont des crises clastiques (enfants à tendance psychotique).

- Les colères

La rage correspond à un type de réaction de l’enfant très jeune (jusqu’à un an) à une frustration : décharge de mouvement anarchiques, accompagnés de cris inarticulés et de phénomènes vasomoteurs (pâleurs, rougeur du visage, sécheresse de la bouche). Elle peut persister bien au-delà chez des enfants impulsifs qui réagissent ainsi à de trop grandes frustrations, avec une certaine obnubilation de la conscience et une amnésie partielle de la crise.

Les colères proprement dites sont une expression émotionnelle plus contrôlée et marquée surtout par une agressivité verbale, des injures, des critiques blessantes. La colère est une manifestation banale chez l’enfant de 2 à 4 ans, au moment où se développe en lui un besoin d’indépendance et d’affirmation de soi.

Nous constatons donc que l’agressivité et la colère doivent cesser à partir de 4 ans. Si l’un des deux symptômes (voire les deux) perdure au-delà de 4 ans, il me semble important de demander l’avis à un spécialiste (pédopsychiatre, psychologue, etc.…)

- L’opposition

On distingue cliniquement deux types d’opposition :

L’opposition active, le plus souvent

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