Travail, Marché Du Travail Et Chômage

Le travail, le marché du travail et le chômage

I. Définitions

I. Le travail

Le travail est une activité consciente de l'homme par laquelle celui-ci lute contre la rareté et tend à accroître la quantité des biens destinés à satisfaire ses besoins. L'utilité du travail, c'est sa capacité de transformer les choses en vue d’accroître la satisfaction des besoins.

A) LES ASPECTS DEMOGRAPHIQUES DU TRAVAIL

La population active dépend :

De la population totale, qui elle-même dépend :

- Des entées, Natalité et Immigration

- Des sorties, Mortalité et Émigration

- Du vieillissement

De la structure par âge de la population,

- Age d'entrée

- Age de sortie

De la situation économique

Les conditions psycho-socioculturelles de la population

II. Le chômage

A) DEFINITION

Un chômeur est une personne en âge de travailler, disponible pour travailler au taux de salaire en vigueur et qui n'a pas d'emploi.

B) LE TAUX DE CHOMAGE

C'est le nombre de chômeur sur la population active.

Taux chômage = Nbre Chômeur / Pop Active

La population active est constituée des personnes employées et des chômeurs.

Pop Active = Employées + Chômeurs

C) LES DIFFERENTS TYPES DE CHOMAGE

1- Le chômage Conjoncturel (ou chômage Keynésien)

Il est lié à une demande globale insuffisante face à une offre globale excédentaire.

2- Le chômage Frictionnel

Il est lié aux délais d'adaptation du marché du travail, c'est le temps de recherche d'un emploi qui est lié à une information imparfaite et à une mobilité imparfaite.

3- Le chômage Structurel (ou encore Naturel ou d'équilibre)

Pour Milton Friedman le chômage naturel ne signifie pas que ce taux de chômage est immuable, non transformable. C'est un chômage qu'une politique monétaire ou budgétaire ne peut réduire. On définit aussi le taux de chômage naturel comme un taux de chômage d'équilibre ou taux de chômage non accélérateur d'inflation « Non accelerating inflation rate of unemployement ». Le chômage naturel découle alors du refus de travailleurs d'accepter un salaire jugé trop faible (chômage volontaire) et de l'intérêt pour les firmes de proposer un salaire trop élevé.

II. Le marché du travail

Une analyse en terme de stock est insuffisante, il est nécessaire de connaître les flux. L'analyse en terme de flux montre si le marché du travail est actif ou sclérosé. Cette analyse ne tient pas compte des travailleurs qui passent d'un emploi à l'autre sans passer par la situation de chômeur. Le marché du travail permet la rencontre des offres et demandes de travail (demandes et offres d'emplois).

Le marché du travail permet de distinguer les composantes de l'emploi et du chômage, et de voir que ce marché est très hétérogène.

I. La qualification et la mobilité

On constate que le taux de chômage est plus élevé chez les travailleurs non ou moins qualifiés que chez les travailleurs qualifiés. L'analyse économique à intégré cette distinction en distinguant 2 grands types de marché du travail : Le marché du travail primaire et le marché du travail secondaire.

II. La relation croissance emploi/productivité

Il existe une corrélation forte entre le taux de croissance de la production et l'évolution de l'emploi. Plus le taux de croissance est élevé plus le taux de création d'emploi augmente. Les liens entre croissance et emploi peuvent être différents selon que l'analyse soit à court ou moyen terme. A moyen terme le lien croissance-emploi se constate, à court terme le lien est plus faible car il faut tenir compte des coûts d'ajustement.

III. Les coûts d'ajustement

Les coûts d'ajustement sont liés au fait que les entreprises hésitent à licencier au commencement d'une période de récession pour les raisons suivantes :

1- Le temps de la récession

Le temps de la récession est inconnu et on peut ne faire que des conjectures sur la conjoncture. Si la reprise arrive plus rapidement l'entreprise doit être prête à augmenter sa production et éventuellement à recruter des travailleurs.

2- Licencier un salarié représente un ensemble de coûts :

Problème d'adaptation du salarié à son poste de travail, cette adaptation nécessite un investissement en confiance, en temps de formation et en apprentissage « Learning by doing ».

Le licenciement pose le problème d'une future adaptation d'un nouveau salarié lorsque la reprise sera effective. Il faut aussi prendre en compte le coût du licenciement et des indemnisations.

→ La stratégie des entreprises est en partie déterminée par ce calcul Coûts/Avantages. En période de récession, l'entreprise hésite à licencier et en période de reprise elle intensifie la productivité du travail et donc elle embauche moins. On constate donc une certaine viscosité de la relation Emploi/Croissance qui explique le cycle de productivité du travail.

IV. La productivité et le cycle de la productivité du travail

Le lien entre croissance du PIB et variation de l'emploi est fonction de la productivité apparente du travail qui est égal au PIB sur le Nombre de salarié.

Productivité du travail = PIB/ Nbre de salariés ou Y/N

A moyen terme on constate

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