Syndicats Et Relations De Travail

Les rélations de travail dans et a travers les cultures :

Il a été question precedemment, de la gestion des petites equipes et groupes de travail a travers les cultures. Cependant, lorsqu’il s’agit de grandes masses de travailleurs, comme c’est le cas dans bien des multinationales, le management fait face à des défis amplement differents et considerables. Les relations de travail entre les employers et les employeurs, varient d’un pays à l’autre, que ce soit a travers la reglementation et les lois locales en vigueur ou l’influence des syndicats, qui ont le droit de representation des travailleurs et negocient donc en leur nom. Il est evident, qu’a ce niveau egalement, les cultures, histoires et tendances politiques faconnent les relations de travail.

Tous les travailleurs, ou qu’ils soient, sont intéréssés par leur salaires, leurs conditions de travail, les benefices a la creation desquels ils participent, etc…

Ces éléments et la necessité d’influer sur leur evolutions sont fondamentaux pour tous les travailleurs, ou qu’ils soient. Par consequent, beaucoup adherent a des syndicats afin d’avoir un certain pouvoir de negociation que seul une union entre travailleurs peut conferer. A cet egard, la justification de l’existence meme des syndicats peut etre definie par le celebre proverbe, l’union fait la force. Globallement, le principe des syndicats est simple : negocier sur tout ce qui attrait a l’interet des employés par des moyens influencant la production. L’éfficacité de ces moyens est considerable sur les entreprises nationales mais plustot relative sur les multinationales (surtout si elles ont beaucoup de souplesse pour s’adapter aux perturbations de la production). Une multinationale peut par exemple combler les pertes issues d’un pays en rehaussant celles d’un autre ou en investissant ailleurs…

Cette capacité d’ « esquive » des multinationales alimente les lobbys pro-syndicaux nationaux qui font pression sur les gouvernements afin d’adopter des lois et reglementations auxquelles il est difficile d’echapper. Le tableau 1, ci-dessous presente les lois en vigeur dans quelques pays :

Les syndicats et les travailleurs se basent donc sur des pressions sur le gouvernement afin d’adopter des lois et reglementations fixant d’emblée le cadre des conditions de travail. Le syndicalisme a connu des evolutions qui divergent beaucoup d’un pays a l’autre et ce, meme s’ils sont proches geographiquement et culturellement parlant. Il est malgré tout à noter des points communs importants, notamment la reduction croissante du nombre d’employés syndiqués et l’erosion globale de l’influence syndicale dans la pluspart des pays.

La France, d’apres les auteurs, occupe la palme d’or du pays dont les syndicats sont les plus influents et les plus politisés. Les syndicats y sont representés par cinq principales confederations, considérées comme representatives par le gouvernement et qui peuvent conclure des négociations collectives ayant force obligatoire. En France les syndicats ne se distinguent pas par leur tendances vis-à-vis d’une industrie ou d’une firme en particulier, mais de par leurs tendances politiques. Elles ont de ce fait une influence considerable (l’une des plus elevees au monde) sur le gouvernement et la politique locale. Cette puissance contraste avec la faible densité syndicale qui y prevaut : seulement 1.7 millions sur l’ensemble de la population active, soit 8%. La specificité francaise peut aussi etre observée au niveau de :

- Le droit de grève étant en France un droit humain de la personne, il suffit de trois participants pour engager une action revendicative légitime.

-Il n’y a pas en France de véritable processus de négociation salariale autonome, les grèves sont des instruments fréquemment utilisés dans le cours de la négociation.

-les cotisations syndicales des adhérents sont peu élevées.

-En France, les syndicats ont droit de representation dans une firme meme si celle-ci ne contient aucun adherent du dit syndicat.

Tableau

Syndicats Nombre d’adhérents

La Confédération générale du travail (CGT)

525 000 adhérents

La Confédération française démocratique du travail (CFDT)

450 000 adhérents

Force Ouvrière (FO)

310 000 adhérents

La Confédération Française des Travailleurs Chrétiens (CFTC)

105 000 adhérents

La Confédération Française de l’Encadrement (CFE-CGC)

80 000 adhérents

http://www.france-allemagne.fr/Les-syndicats-en-France,2751.html

La politisation des syndicats fait que leur influence et leur situation varie beaucoup en fonction des tendances politiques du gouvernement en place. A ce sujet, il est facile d’observer une nette difference dans les relations syndicats-gouvernement depuis l’alternance et la venue de la gauche au pouvoir en Mai 2012. Cependant, la dynamique globale, quelque soit le gouvernement est marquée par la recherche d’un équilibre du gouvernement entre syndicats et multinationales. Il s’agit donc d’un bras de fer entre le gouvernement et les syndicats sur fond de delocalisations d’une part et au rapport de force souvent tumutltueux entre le gouvernement et les multinationales sur fond de pertes des acquis sociaux. Par consequent dans le cadre de la mondialisation, la France pour rester competitive et attirer des investissmenets doit faire des concessions quant a son modele social (l’un des plus genereux au monde) tout en essayant de preserver autant que possible celui-ci (site de Arcelor Mittal de Florange, lois sur les conditions de travail).

Les syndicats en Allemagne

Contrairement au cas francais, les syndicats en Allemagne se specialisent davantage par metier. Il s’agit par exemple des syndicants de l’alimentation et de l’hotellerie (Gewerkschaft Nahrung-Genuss-Gaststätten), des syndicats des activites minieres (IG Bergbau, Chemie, Energie), des syndicats de la construction (IG Bauen, Agrar, Umwelt). Cette specialisation de l’adhesion se fait à travers le secteur d’activité de l’entreprise et non l’activité du salarié dans l’entreprise (superviseur, ouvrier, comptable etc…)

Trois

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