Soutenance du memoire deass

Je présente aujourd’hui ma démarche d’initiation à la recherche qui s’inscrit dans un travail d’expertise. Je vais tout d’abord présenter l’origine de cette pré-enquête avec un aperçu de trois points qui se dégage de mon mémoire à travers la question de départ/de recherche et l’hypothèse, ensuite j’aborderais la méthodologie mise en place avec les idées essentielles du mémoire, et je terminerais par l’apport pour moi de tout ce travail en tant que future professionnelle.

Le Choix du thème de mon mémoire m’est venu de mon expérience professionnelle de TISF. Je suis intervenue auprès de publics fragilisés, en apportant un soutien éducatif, technique et psychologique. J’ai pu exercer une action sociale préventive et éducative à partir de tâches concrètes de la vie quotidienne des familles. Tout ce travail était fait en lien avec les partenaires suivant les familles. Et de cette expérience j’ai pu constater plusieurs faits. Déjà un manque de lien entre certains professionnels qui peuvent impacter l’accompagnement de la famille mais aussi les objectifs posés avec elle. Une multiplicité d’intervenant entourant une famille, peut parfois révéler un manque de lien entre les différents partenaires. Certains professionnels avec qui j’ai pu échanger sur des temps informels ont pu faire état de contraintes institutionnelles et de prise en charge importante ne leur permettant pas de rencontrer suffisamment les familles. Je me demande si cela a un impact sur les objectifs posés avec la famille, sont-ils réellement négociés, entendus et compris par la famille ? Et de fait, sur quels critères s’appuient les professionnels pour évaluer les points à travailler par les parents? Y a-t-il un risque d’enfermer les parents dans des cases de « bons ou mauvais parents » par les intervenants? Quelles projections ou identifications peuvent être véhiculés par les professionnels dans l’accompagnement? Qu’en est-il du coup de la place donné à la personne dans celui ?

Tout ces questionnements m’ont amené à formaliser une question de départ qui est : « Comment les travailleurs sociaux chargés de la prévention de l’enfance appréhendent-ils la construction de la parentalité avec les familles suivies? ». En articulant l’appropriation de nouvelles connaissances et l’analyse des données récoltées sur le terrain, j'ai pu élaborer une compréhension plus globale de la problématique. Elle permet de repositionner le questionnement de départ en posant une question de recherche. En effet, Une question de recherche a émergé qui est : « Quelles alternatives pourraient être mises en place pour permettre un réel travail de collaboration entre les professionnels et les parents leur permettant une reconnaissance en tant qu’acteur du projet défini dans l’intérêt de l’enfant ? », l’hypothèse que j’ai proposée pour tenter de donner une place d’acteur à la famille c’est une méthode de travail en réseau qui est la clinique de concertation.

Je vais expliquer comment j’ai pu arriver à ces trois points que j’ai cités précédemment. Pour arriver à ces étapes clés de mon cheminement de réflexion r, je me suis appuyée sur une recherche documentaire que j’ai réalisée en ciblant mon objet de recherche avant d’aller sur le terrain, d’aller à la rencontre des professionnels. Il s’agissait d’acquérir en amont, un début de connaissances sur mon sujet, pour m’aider à m’entretenir avec les professionnels et surtout mieux appréhender les éléments et thèmes que je voulais aborder dans mon outil d’enquête. Pour effectuer cette mise en rapport entre mes recherches documentaires et mon enquête de terrain, il a été nécessaire d’effectuer un choix de méthode d’enquête de terrain. J’ai choisi l’entretien semi-directif car il n’enferme pas le discours de l’interviewé dans des questions prédéfinies, ou dans un cadre fermé. Il lui laisse la possibilité de développer et d’orienter son propos. En parallèle, j’ai mobilisé mon réseau professionnel antérieur à la formation et acquis durant celle-ci afin d’entrer en contact avec des professionnels intervenant dans la prévention auprès des familles dans leur parentalité. Cela s’est réalisé en parallèle car j’avais en tête aussi les délais impartis à la finalisation du mémoire et aussi la temporalité des professionnels pour pouvoir trouver des disponibilités et avoir des rencontres qui ne se réaliseraient pas tardivement dans l’avancée de mon travail. La place des familles dans cet accompagnement ne pouvait être traitée sans leur regard. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il m’a paru pertinent de m’entretenir avec le public qui sont des mères de familles ayant étés suivies dans ce cadre de prévention à l’enfance.

Des idées essentielles sont apparues

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