Responsabilte sociale des entreprises
Étude de cas : Responsabilte sociale des entreprises. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sabichou • 10 Décembre 2014 • Étude de cas • 5 392 Mots (22 Pages) • 648 Vues
Le plan :
Introduction générale
Chapitre I : Conception de la théorie des parties prenantes
Section 1 : Origine et définition des parties prenantes
Sous-section 1 : Origine de la notion de Stakeholder
Sous-Section 2 : Définition du concept Parties Prenantes
Section 2 : la typologie et attentes des parties prenantes
Sous-section 1 : La typologie des parties prenantes
Sous-section 2 : Les attentes des parties prenantes
Chapitre II : Analyse des parties prenantes
Section 1 : Critères de choix des parties prenantes
Section 2 : La démarche d’implication des parties prenantes
Chapitre III : Relation RSE/parties prenantes
Section 1 : La contribution de théorie des parties prenantes à la conception de la RSE
Section 2 : La théorie des parties prenantes et RSE, Quelle convergence ?
Conclusion générale
Bibliographie
Introduction :
La RSE est devenue au cours de ces dernières années une thématique de plus en plus présente dans les agendas et les discours des entreprises. Elle est souvent présentée comme la recherche de la satisfaction des attentes des « parties prenantes » de l’entreprise. L’idéal- type de l’entreprise socialement responsable se caractériserait ainsi par sa capacité à répondre de ses actes devant toutes ses parties prenantes, à nouer des relations mutuellement bénéfiques avec elles et à concilier leurs différentes exigences de telle manière que tout le monde soit gagnant.
L’approche s’appuie sur la théorie des parties prenantes dont il convient d’analyser les ambiguïtés et les enjeux pour les décisions des entreprises, L’objet de cette communication est donc de s’interroger sur la pertinence de l’approche de la RSE en termes de parties prenantes lorsqu’on souhaite que les entreprises s’intègrent dans des objectifs de développement durable.
Nous regroupons nos principales interrogations autour des questions suivantes :
-La notion de partie prenante établit-elle une passerelle entre entreprise et société ?
-La RSE est –elle destinée à satisfaire les intérêts des parties prenantes ?
Notre travail de recherche est composé de trois chapitres, en premier chapitre nous allons étudier la conception de la théorie des parties prenantes, en deuxième chapitre nous procéderons à l’analyse des parties prenantes selon les critères de choix. Après avoir présenté les idées essentielles dans les chapitres précédant cela nous permettra de déduire et de comprendre la relation RSE/parties prenantes qui est l’objectif de troisième chapitre.
CHAPITRE 1 : Conception de la théorie des parties prenantes :
Depuis une quinzaine d’années, la théorie des parties prenantes fait l’objet d’une attention croissante dans la littérature managériale. Elle se trouve, en effet, au cœur des débats portant sur le rôle joué par l’entreprise dans nos sociétés.
Section 1 : Origine et définition des parties prenantes
Sous-section 1 : Origine de la notion de Stakeholder
Le terme de « Stakeholder » (traduit le plus souvent par l’expression « partie prenante » mais également par « partie intéressée », voire « ayant droit ») a été, selon Freeman employé pour la première fois en 1963 lors d’une communication au sein du Stanford Research Institute.
Sa création provient d’une volonté délibérée de jouer avec le terme de « Stockholder » (qui désigne l’actionnaire) afin d’indiquer que d’autres parties ont un intérêt (« stake ») dans l’entreprise. La TPP cherche donc à se substituer à la vision traditionnelle de l’entreprise, dénommée « Stockholder Theory », qui postule que les dirigeants ont l’obligation fiduciaire d’agir exclusivement selon les intérêts de leurs actionnaires.
Avant même l’utilisation du terme de PP, on peut considérer Dodd (1932) et Barnard (1938) comme des pionniers de la TPP lorsqu’ils avancent l’idée que l’entreprise doit équilibrer les intérêts concurrents des différents participants dans le but de maintenir leur coopération nécessaire. A partir des années trente, quelques grandes entreprises américaines comme General Electric reconnaît quatre PP : les clients, les employés, la communauté et les actionnaires.
Par la suite, les travaux de Penrose qui appréhende l’entreprise comme une institution cohésive contribuant à la création, à la préservation et au développement de l’apprentissage, ont permis d’enrichir les connaissances sur la nature de la firme et le rôle des dirigeants.
Il semble qu’ Ansoff soit le premier à avoir employé le terme de TPP dans sa définition des objectifs organisationnels. Il considère que la responsabilité de l’entreprise est de concilier les intérêts contradictoires des groupes qui sont en relation directe avec elle : dirigeants, employés, actionnaires, fournisseurs, distributeurs. L’entreprise doit donc ajuster ses objectifs de manière à donner à chacun d’eux une part équitable de satisfactions. Le concept de PP ne s’est véritablement imposé dans la littérature en management qu’avec la publication de l’ouvrage de Freeman : Strategic Management : A Stakeholder Approach (1984). Depuis, la TPP s’est développée de façon croissante dans l’analyse des relations entre économie et société et dans la recherche portant sur la performance sociale des entreprises. Il s’agit, à présent, d’examiner les différentes définitions des parties prenantes.
Sous-Section 2 : Définition du concept Parties Prenantes
Dans la définition originelle du Stanford Research institute
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