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Réforme des filières céréalière, gazière et pétrolière, principalement concernées par la compensation

Fiche : Réforme des filières céréalière, gazière et pétrolière, principalement concernées par la compensation. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  22 Mai 2013  •  Fiche  •  523 Mots (3 Pages)  •  573 Vues

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Le premier porte sur la réforme des filières céréalière, gazière et pétrolière, principalement concernées par la compensation. Des études y afférant, financées par le Fonds Hassan II, ont été lancées en janvier dernier. Le deuxième aspect a trait à l'optimisation des différents mécanismes de la caisse, déclinés en trois axes. Premièrement, revoir la structure des prix (tarification). Le second axe intéresse le contrôle. A ce niveau, N. Baraka a indiqué qu'un appel d'offres sera lancé vers la fin du mois de mars pour l'externalisation de la Brigade de contrôle relevant de la caisse. Le troisième axe de la réforme se penchera sur le développement des systèmes d'information de la caisse. Parallèlement à cette cure pluridimensionnelle, une importante étude sondera les possibilités de ciblage des populations défavorisées. Ce sont, effectivement, ces dernières qui font la raison d'être du système de compensation. Mais, malheureusement, telle qu'elle a été conçue, la caisse a essentiellement profité aux riches et aux entreprises.

L’impact de la subvention sur l’investissement

La subvention des produits de première nécessité est un sujet qui revient fortement dans le débat. Si le gouvernement est convaincu de son importance pour préserver le pouvoir d’achat des Marocains, un changement d’approche, par contre, s’impose. Ciblage des couches nécessiteuses, amélioration de la structure des prix des produits subventionnés et leur affichage, lutte contre les spéculateurs et les intermédiaires…sont autant d’action à mener. Mais en attendant, l’actuel gouvernement a décidé une hausse des prix à la pompe pour diminuer la pression sur la Caisse de compensation. En tout, un gain de 5 MMDH par an. En 2011, le montant des subventions avait atteint 51,8 MMDH, soit l’équivalent de 6,2 points du PIB. Soit beaucoup plus que le budget d’investissement de l’État. Et c’est justement là où le bât blesse. Le gouvernement doit faire en sorte que la subvention ne grignote pas trop dans le budget dédié aux projets structurants. C’est un vrai dilemme dans la mesure où l’on ne peut booster l’un sans grignoter dans le budget de l’autre. L’impact de la Caisse de compensation sur l’économie devient dès lors un vrai sujet de réflexion.

Jeudi dernier à Casablanca, le directeur de la Caisse de compensation a souligné que le pouvoir d’achat du citoyen est tributaire de la subvention accordée aux produits de première nécessité comme le gaz, le sucre et le blé. Najib Benamour n’a pas manqué de mettre le doigt sur le mal: «Le système de compensation ne parvient plus à maintenir la stabilité des prix à la consommation en adéquation avec le pouvoir d’achat de la population». D’où la nécessité d’une réforme globale et qui tient en même temps compte des spécificités de la société marocaine. L’aide directe est une solution parmi d’autres. Elle doit être conditionnée par la scolarisation des enfants et permettre un accès plus facile aux soins. Les programmes Tayssir (scolarisation) et Ramed (santé) commencent à peine à donner leur fruit en attendant leur généralisation.

e responsable a estimé que certaines expériences réussies peuvent inspirer le modèle marocain. Benamour a cité comme exemple le programme brésilien Bolsa

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