Questions classiques sur le PIB
Analyse sectorielle : Questions classiques sur le PIB. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ineesbns • 19 Janvier 2015 • Analyse sectorielle • 721 Mots (3 Pages) • 634 Vues
Premier chapitre. Questions classiques sur le PIB
Le premier chapitre est celui du sous-groupe « questions classiques sur le PIB ». C’est sans doute lui qui est le plus proche de la commande initiale de Nicolas Sarkozy, lorsqu’il évoquait « les Français qui n'en peuvent plus de l'écart grandissant entre des statistiques qui affichent un progrès continu, et les difficultés croissantes qu'ils éprouvent dans leur vie quotidienne ».
Ce texte s’attache à décrire ce qu’est exactement le PIB, ses insuffisances et les tentatives d’amélioration existantes en restant dans le cadre d’une comptabilité nationale élargie (en unités monétaires).
« Le PIB est la mesure de l’activité économique la plus utilisée, c’est uniquement une mesure de la production marchande et monétaire, même s’il a été souvent utilisé comme mesure du bien-être économique. Procéder ainsi conduit évidemment à des erreurs et à de mauvaises décisions politiques », indique d’emblée le rapport, en expliquant ensuite pourquoi.
Des prix souvent inadéquats
Le PIB saisit tous les biens finaux qu’ils soient consommés par les ménages, les entreprises ou les gouvernements. Les évaluer à l’aide de leurs prix devrait sembler une bonne manière de capturer combien la société est riche à un moment. Mais les prix n’existent pas pour certains biens et services (par exemple si le gouvernement fournit une assurance santé gratuite ou si les ménages donnent des soins à leurs enfants). Par ailleurs, même quand il y a des prix de marché ils peuvent être différents de l’évaluation par la société. Quand les actes de consommation ou de production affectent la société comme un tout, le prix que les individus payent pour un produit peut différer de celui de la société. Les dommages infligés à l’environnement par la production ou la consommation ne sont pas reflétés par les prix de marché. De plus, il est difficile de définir et mesurer les changements de qualité et de prix en pratique.
Du PIB au revenu disponible net
Il faut d’abord distinguer le produit brut et le produit net (ce dernier déduit la dépréciation des capitaux). Mais les mesures actuelles de dépréciation ne prennent pas en compte la dégradation des ressources naturelles et de l’environnement.
Ensuite, dans un monde de globalisation, il y a de grandes différences entre le revenu des citoyens d’un pays et les mesures de la production (PIB) dans le pays. La première notion est plus proche du bien-être des citoyens, car certains revenus sont envoyés à l’étranger et certains résidents reçoivent des revenus de l’étranger. Il serait préférable de mettre l’accent sur le revenu disponible net. Par exemple, en Irlande, il ne représente que 75 % du PIB.
Les services non marchands sont très mal mesurés
Les mesures des services fournis par l’État sont défaillantes, qu’il s’agisse de services collectifs (sécurité) ou de services publics rendus aux personnes (médicaux, éducatifs…). Les mesures actuelles en « volume » sont fondées sur les « inputs » utilisés pour produire ces services (surtout le travail) plutôt que sur les «
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