Pourquoi Travaille-t-on ?

Le travail est une activité organisée et utile rémunérée pour la création de biens et services. Il est l'un des principaux déterminants de la place des individus dans la société. Il est toujours le principal moyen de survie dans celle-ci et il occupe une grande partie de la vie des individus. C'est un fait social qui a plusieurs fonctions sociales et donc plusieurs rôles déterminants dans la société. Trois raisons fondent ce droit du travail, chacune a ses points positifs mais également ses revers.

Nous nous demanderons donc quelles sont les raisons qui fondent le "droit" du travail et quelles en sont les fonctions sociales. Pour cela, nous verrons dans une première partie les trois raisons du fondement du travail avec leurs caractéristiques et dans une seconde partie, nous verrons les fonctions sociales qui y sont associées.

Dans cette première partie, nous allons voir quelles sont les trois raisons qui fondent le "droit" du travail et quelles sont leurs particularités.

Aujourd'hui, le "droit" du travail est fondé sur trois raisons. La première étant de pouvoir gagner sa vie. Elle est la raison primaire du travail au quotidien. Pour pouvoir survivre, il faut gagner de l'argent, et pour cela il faut travailler. C'est un cercle vicieux qui ramène toujours au travail. Mais vouloir gagner sa vie n'est plus la seule raison qui motive le travailleur à se lever tous les matins. Deux autres raisons s'appliquent à l'assiduité d'un travailleur à aller travailler tous les jours. La deuxième raison de ces trois fondements du "droit" du travail est alors le désir d'exister socialement, d'être connu et reconnu, de voir d'autres personnes tout simplement. C'est de ne pas vouloir rester renfermé sur soi-même et de partager ses envies et sa vie quotidienne avec d'autres personnes que l'entourage direct. Et enfin, la troisième raison est de vouloir faire des choses qui intéressent chacun. C'est vouloir s'accomplir dans certaines activités que le travailleur trouve enrichissantes. Ce n'est plus seulement d'aller au travail pour exécuter des tâches précises sans rien en retirer. Ce n'est plus d'aller au travail en disant "qu'il le faut" mais en disant "je vais apprendre de nouvelles choses". Le travail n'est plus vu par tout le monde comme une contrainte, un fléau de tous les jours mais comme un moyen de rencontrer d'autres personnes et de s'épanouir dans une activité que l'on aime.

Mais, ces trois raisons qui fondent le "droit" du travail sont indépendantes les unes des autres. Le salarié peut ne voir que la dureté du travail et ne s'y rendre que pour l'argent qu'il récolte. Ou tout au contraire, la seule motivation d'une reconnaissance sociale peut régir le quotidien d'un travailleur. Dans un autre sens, chaque raison a son inverse. C'est-à-dire que la motivation qui ressort de ces raisons peut se transformer en démotivation. Le travail provoque des ressentiments, c'est comme cela que l'on peut observer le sentiment de perdre sa vie plutôt que de la gagner. Le travail est également une source de frustration, le rapport aux autres n'est pas toujours forcément positif, les conflits peuvent être nombreux. Et enfin, le travail peut être vu pour un ensemble de tâches pénibles desquelles le travailleur ne retire qu'un accomplissement relatif. On quitte un travail parce que les rémunérations sont basses, parce que la reconnaissance est faible ou parce qu'il n'y a pas d'affinités entre les gens. C'est pour tous ces arguments que l'on peut dire que ces trois raisons qui fondent le "droit" du travail ont des fonctions d'engagement mais également de désengagement dans le travail.

Les trois raisons qui fondent le droit du travail sont donc le gain d'argent, le besoin de reconnaissance et l'envie de faire des choses qui intéressent l'individu.

Dans cette deuxième partie,

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