Politique Monétaire Marocaine
Compte Rendu : Politique Monétaire Marocaine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar momaz • 6 Juin 2013 • 632 Mots (3 Pages) • 790 Vues
LA POLITIQUE MONETAIRE
Introduction :
Les chocs pétroliers de 1973 et 1979 marquent la fin d’une période exceptionnelle
d’expansion économique qui avait prévalu au cours des trente années précédentes.
En plus d’un ralentissement important de l’activité économique, les pays
développés connaissent une accélération brutale de l’inflation qui culmine au début
des années 80 à des taux supérieurs à 10 % par an : c’est ce que l’on appelle la
stagflation, qui associe une stagnation économique avec une forte progression des
prix.
De ce fait, la politique monétaire apparaît comme une priorité des politiques
économiques mises en place au début des années 80.
1 / La politique monétaire :
La maîtrise de l’émission de la monnaie fiduciaire est une prérogative régalienne
qui revient à l’État. Ce contrôle de la création monétaire a peu à peu été confié
aux institutions de crédit qui accordent des financements aux agents économiques
en déficit de financement. Il n’en demeure pas moins que les autorités monétaires
exercent un contrôle indirect sur le processus de création monétaire en encadrant
ce processus de création monétaire.
Définition :
La politique monétaire a pour objectif d’assurer la stabilité de la monnaie
nationale, que ce soit la stabilité interne, mesurée par le niveau général des
prix, que la stabilité externe, mesurée par le taux de change de la monnaie
nationale en devises étrangères.
La hausse des prix ayant pour origine une augmentation de la quantité de
monnaie en circulation dans l’économie, la politique monétaire vise à
maîtriser, contrôler, la quantité de liquidité disponible dans une économie.
Modalités de mises en oeuvre :
Les autorités monétaires n’étant pas à l’origine du processus de création
monétaire, elles cherchent, via la politique monétaire, à contrôler de
manière indirecte ce processus en utilisant un certain nombre d’instruments:
Le taux de l’escompte : l’État peut restreindre la création monétaire
des institutions de crédit en augmentant le loyer de l’argent (le taux
d’intérêt) ce qui va entraîner une diminution des demandes de crédit
de la part des agents économiques.
Le montant des réserves obligatoires : elles sont proportionnelles
au montant des crédits accordés par les banques et doivent être
déposées
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