Les syndicats

    Autorisés en France depuis 1884, les syndicats ont pour mission la défense des intérêts professionnels de leurs adhérents. Le syndicalisme a mené beaucoup de combats, remporté bien des victoires (en termes de temps de travail, de protection sociale et de rémunérations) mais il apparaît aujourd'hui secoué par une crise d'identité et de représentativité.

Durant cette étude des syndicats, premièrement nous verrons ce qu’est un syndicat, ce qui signifie que nous étudierons son rôle dans la société salariale mais aussi quelles sont les organisations syndicales existante aujourd’hui. Puis nous nous demanderons si nous n’assistons pas à un déclin de la syndicalisation et quelles en sont les causes.

LES SYNDICATS :

1. Qu’est ce qu’un syndicat ?

1. Le rôle du syndicat

Un syndicat est une association professionnelle qui regroupe ces membres soit par son secteur d’activité identique ou similaire, ou par zone géographique.  Ses rôles consistent à veiller sur les intérêts matériels et moraux des salariés, aussi bien au niveau collectif qu’individuel, de telle manière que ses revendications portent souvent sur les conditions de travail, les rémunérations ou les protections sociales.

De plus, ces organisations ont le rôle d’assurer la communication interne ; entre les salariés, les employeurs et le syndicat lui-même ; mais également à l’externe. Ce seront elles qui défendront les salariés au point de vue économique et politique sur le plan national. C’est pourquoi en cas de conflit avec l’employeur les syndicats défendent les intérêts des salariés auprès des directions et peuvent engager toutes sortes d’actions de protestation (grèves, manifestations, pétitions...).

Dans les cas de conflits individuels, ils peuvent accompagner les salariés à des entretiens, défendre leurs intérêts auprès des instances hiérarchiques, les soutenir en cas de litiges débouchant sur une procédure judiciaire (prud’homme)

Les syndicats peuvent se constituer librement au sein de l'entreprise

1. Les différents syndicats

Les regroupements de travailleurs étaient à l’origine interdits par la loi Le Chapelier de 1791 et c’est seulement en 1884 que les salariés ont obtenu cette liberté avec la loi Waldeck-Rousseau.
En France, il existe désormais huit principales organisations syndicales, mais les plus connues, qui se trouvent être reconnues représentatives au niveau national et interprofessionnel, se comptent au nombre de cinq. Il y a la CGT (Confédération générale des travailleurs), la CFDT (Confédération française démocratique du travail), FO (Force ouvrière), la CFE-CGC (Confédération française de l'encadrement - Confédération générale des cadres) et la CFTC (Confédération française des travailleurs chrétiens).

Ces derniers, dits « représentatifs », disposent de pouvoirs plus étendus que les autres mais sont soumis aux respects de critères fondamentaux tels que le syndicat doit avoir un ancienneté minimale de 2 ans, ou bien qu’il soit transparent et indépendant économiquement (pour son indépendance,  il faut que les effectifs et les cotisations de l’organisation soit en nombre suffisant)…

De plus à partir d’un effectif salarial de 200, l’entreprise se doit de mettre à disposition un local , et plus le nombre de salarié est important, plus les organisations syndicales obtiennent un lieu de réunion des plus performant.

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