Les politiques de l'emploi

CHAPITRE 11 : LES POLITIQUES DE L’EMPLOI.

Situation dans le programme : p. 3 

Lecture du 12 ainsi que les notions associées, les acquis de 1ère et le descriptif à droite.

I / Emploi et chômage dans les sociétés contemporaines.

Nous allons étudier un document qui va nous permettre d’introduire la notion de chômage et donc ensuite pouvoir enchainer avec le A/ qui traite des différents types de chômage.

Etude du doc. 2 p. 338 

10 minutes maximum pour effectuer l’exercice, à 2 ou 3 et vous chuchotez !

BIT : Bureau International du Travail, c’est le secrétariat permanent de l’OIT (Organisation Internationale du Travail, 1919).

5) Quelqu’un peut-il avant tout me définir ce qu’est Pôle emploi ? et l’INSEE ? 

Pôle emploi (Etablissement public chargé de l’emploi en France) = chômeurs désignent les individus qui s’inscrivent en tant que demandeurs d’emploi et qui n’a pas du tout travaillé dans le mois précédent l’inscription.

INSEE (Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques, c’est un organisme très important puisqu’à l’aide d’études via des échantillons, il diffuse énormément de données économiques sur la société française. C’est relativement important de connaitre son nom exact pour le bac) = chômeurs désignent les individus qui n’a pas du tout travaillé la semaine précédent l’enquête, qui a effectué au moins une démarche de recherche dans le mois et qui est disponible dans les 15 jours à venir.

Donc la définition d’un chômeur est relativement différente selon l’organisme : Pôle emploi ne s’intéressant pas, par exemple, à la disponibilité de l’individu pour travailler ni même à ses démarches en termes de recherche ; mais s’intéresse uniquement au fait qu’il n’ait pas travaillé pendant un moins avant son inscription. La définition de cet organisme est limitée comparé à celle de l’INSEE.

6) Halo : c’est une auréole lumineuse diffuse autour d'une source lumineuse. Ici, la source lumineuse, ce sont les chômeurs. Schéma au tableau

Chômage = situation dans laquelle se retrouvent les personnes, en âge de travailler (plus de 15 ans), privées d'un emploi, en recherchant un et immédiatement disponible afin de l'occuper.

Et le halo, désigne finalement toute une masse diffuse d’individus qui ne correspond pas strictement à la définition de chômage (parce qu’ils ne remplissent pas un critère de cette définition) et qui pourtant est considérée plus ou moins tel quel, qui s’en rapproche finalement. C’est donc l’auréole diffuse autour de la source lumineuse, qu’est les chômeurs, au sens strict.  

7) La définition du chômage est donc relative et non absolu, puisque chacun a une définition plus ou moins différente de ce qu’est le chômage. Ainsi, sa mesure sera également différente d’un organisme à un autre.

Néanmoins, la définition du chômage que je vous ai dictée, lors de la question 6, est celle à retenir. Grâce à ce document, on a donc pu introduire la notion de chômage et nous allons désormais voir que cette notion est différente selon les courants de pensée.

A/ Quels sont les différents types de chômage ?

1°) Le chômage keynésien.

Vous pouvez reprendre votre synthèse du I A/, que je vous avais distribué la semaine dernière lorsque l’on traitait le chapitre 10 : marché du travail et gestion de l’emploi.

Je vous laisse 5 min pour la relire à nouveau et ensuite je vous explique ce qu’est la notion de chômage keynésien (même si, pour le coup, vous l’avez déjà vu en amont avec moi).

[pic 1]

Refaire le schéma au tableau et faire des flèches de diminution pour que les élèves comprennent.

Nous avions dit dans le chapitre 10, que la vision de Keynes était relativement différente de celle des néoclassiques. Chez Keynes, le marché ne s’autorégule pas : le salaire réel n’est pas flexible et ne vas pas s’adapter à l’offre de travail et à la demande de travail, présentes sur le marché du travail, comme le prône les néoclassiques. Tout d’abord, Keynes se base sur le salaire nominal et non réel. Pour lui, si le salaire nominal diminue 🡪 cela va impacter la consommation (et plus précisément le revenu et la propension à consommer) 🡪 les entreprises vont alors anticiper une baisse de la demande (demande effective). Or, si cette demande effective baisse, l’activité va baisser également ainsi que le niveau de l’emploi : ce qui va donc conduire à du chômage (non voulu – dit involontaire).

Est-ce que vous avez des questions là-dessus ?

Observation du doc. 1 p. 342 

Nous n’allons pas faire les questions associées à ce document puisque c’est la même chose que ce que je viens de vous expliquer. Néanmoins, je vous laisse 5 min pour bien regarder ce document et me poser des questions si vous en avez. N’hésitez surtout pas.

Comme vous pouvez le voir, c’est exactement le même schéma que celui que je vous ai effectué sur la fiche synthèse. La rentabilité de l’investissement (le numéro 5 dans le document), équivaut à l’efficacité marginale du capital, que je vous ai mis dans mon schéma. J’ai également regroupé le niveau de production et le niveau de l’emploi dans mon schéma, alors qu’ici il est indiqué que c’est le niveau de production qui détermine le niveau de l’emploi. C’est relativement la même chose, vous pouvez retenir ce schéma ou le mien, mais je vous conseille fortement d’en apprendre un des deux, c’est plus facile ainsi pour vous, de définir ce qu’est le chômage keynésien.  

Pour récapituler les caractéristiques du chômage keynésien :

• C’est donc un chômage involontaire.
• Le marché ne s’autorégule pas.
• Les prix sont rigides, et non flexibles.
• Il se base sur le salaire nominal et non réel.
• Il est dû à une insuffisance de la demande anticipée (demande effective) sur le marché des biens et services (je vous l’ai défini par rapport au marché du travail mais c’est exactement le même mécanisme sur le marché des biens et services).
• L’insuffisance de la demande anticipée ne se traduit donc pas par une baisse des prix qui pourrait favoriser l’équilibre, comme l’estime les néoclassiques avec la flexibilité des prix. Ici, l’insuffisance de la demande anticipée se traduit par une baisse de l’offre : la baisse de l’offre de biens et services se traduit par une réduction des besoins en main d’œuvre et donc une baisse de l’emploi et un accroissement du chômage.

Est-ce que vous avez des questions là-dessus ?

2°) Le chômage classique.

Pour le chômage classique, c’est relativement différent.

Nous allons donc l’étudier avec le doc. 2 p. 342.

15 minutes maximum pour effectuer les questions 5. 6. et 8. de cet exercice, à 2 ou 3 et vous chuchotez ! (Notez au tableau les questions qu’ils doivent faire).

5) Le chômage classique est un chômage dû à un salaire réel trop élevé qui engendre une demande de travail trop insuffisante pour répondre à l’offre de travail qui, elle, est trop élevée. La demande de travail désigne les entreprises, et celles-ci ne sont pas incitées à produire plus du fait du salaire réel trop élevé : le fait qu’elles produisent moins, conduisent celles-ci à moins embaucher et donc à une hausse du chômage. O > D : faire schéma au tableau.  

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