Les marchés céréaliers européens

marchés européens des grains débutent la semaine en hausse. En effet, le récent repli de l'euro, affiché en dessous des 1,27 par rapport au dollar, permet à l'origine européenne de gagner en compétitivité sur la scène internationale apportant du soutien au marché tant en blé qu'en maïs. Par ailleurs, les bas prix des oléagineux et des céréales incitent les opérateurs à se positionner sur le marché, ce qui permet au marché de se redresser quelque peu. La hausse du pétrole enregistrée hier était un autre élément de soutien en ce début de semaine. Néanmoins, les fondamentaux demeurent lourds tous produits confondus du fait des perspectives de récoltes record. En effet, l'USDA confirmait hier le bon état des cultures avec 74 % des cultures de maïs et 72 % de soja dans des conditions jugées bonnes à excellentes. Les récoltes se poursuivent aux USA, néanmoins un léger retard est observé par rapport aux attentes des opérateurs, la récolte de soja estLe marché du blé affiche une nouvelle baisse à Rouen, dans un contexte plombé pendant le week-end par l'importation de blé américain lors du dernier appel d'offres égyptien. Si l'Egypte semblait encore récemment pouvoir constituer un débouché à l'export pour la France, cette déconvenue vient rappeler que la campagne promet d'être particulièrement concurrentielle entre les différents exportateurs mondiaux de blé. Si les Américains ont souffert d'une récolte de blé d'hiver particulièrement décevante, en revanche la récolte des blés d'hiver qui s'y achève s'avère satisfaisante et sauve la campagne. La concurrence en Ukraine est également à ne pas sous-estimer étant donné l'ampleur de la production, plus de 23.5 Mt de blé ; néanmoins à peine plus de la moitié de la récolte sera de qualité meunière, un niveau décevant. La Russie devrait disposer d'abondants volumes de blés de qualité, blé qui est néanmoins trop cher ces dernières semaines vis-à-vis de l'origine France ou de l'origine US. Dans ce climat de forte concurrence, le marché du blé pourrait peiner à franchement rebondir.

avancée à hauteur de 10 % et celle du maïs à 12 %. En France la récolte du maïs débute dans les zones les plus précoces.

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