Étude du marché d bricolage en 2011
Mémoire : Étude du marché d bricolage en 2011. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 1 Mai 2012 • 739 Mots (3 Pages) • 1 033 Vues
Perspectives de marché en 2011
Paysage concurrentiel et forces en présence
Le marché du bricolage renouera avec la croissance en 2011 à la faveur d’une augmentation du
nombre de mises en chantier et d’une nouvelle hausse des prix. La reprise demeurera néanmoins
modeste dans un environnement socioculturel pourtant porteur. Le goût croissant des femmes pour les
travaux d’intérieur (décoration notamment), la préférence pour le « faire soi-même » ainsi que la place
grandissante du foyer dans le quotidien des ménages ont jusque-là épargné le secteur des arbitrages de
consommation défavorables.
Au-delà du scénario prévisionnel détaillé, l’étude menée par Xerfi dresse un panorama complet des
forces en présence et établit un classement des principales enseignes en fonction de leur part de
marché ou encore de la taille de leur parc de magasins. Elle propose également d’analyser
l’évolution des différents canaux de distribution depuis le début des années 2000 :
• les grandes surfaces de bricolage, dominées par Leroy Merlin et Castorama, s’affichent
clairement comme les locomotives du marché. Spécialistes du secteur, elles ont notamment
fondé leur croissance sur le développement constant de leur parc de magasins et sur une offre
particulièrement étoffée tant en termes de produits que de services ;
• les négociants, à l’image de Point. P ou Bigmat, font figure de challengers. Particulièrement
affectés par la crise en raison de leur plus forte dépendance au marché du bâtiment, ils ont
toutefois su renforcer leurs positions en revisitant leurs points de vente à l’image de Réseau Pro
qui étend progressivement les showrooms à l’ensemble de ces magasins ;
• les grandes surfaces alimentaires voient leurs rayons bazar de plus en plus délaissés par les
clients en raison, entre autres, d’une moindre qualité de service (absence de conseil en magasin,
etc.). Par ailleurs, elles se désengagent peu à peu du marché pour privilégier des produits à plus
forte valeur ajoutée et/ou décident de porter leurs efforts sur le développement d’enseignes
dédiées comme Bricomarché (Groupement des Mousquetaires) ;
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• les circuits traditionnels, essentiellement composés des quincailleries et droguerie de
proximité, sont en perte de vitesse constante sur le segment des particuliers. Dans l’impossibilité
de concurrencer les GSB sur le terrain des prix compte tenu de leur faible puissance d’achat,
elles disposent d’une offre plus restreinte (nombre de références souvent moindre, services
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