Les mécanismes de coordination
Commentaire de texte : Les mécanismes de coordination. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cosim • 12 Décembre 2014 • Commentaire de texte • 345 Mots (2 Pages) • 999 Vues
Les mécanismes de coordination
Complément de cours sur les structures d’entreprises (Chapitre 3).
Les mécanismes de coordination du travail entre les composantes d’une organisation sont principalement :
- L’ajustement mutuel,
- La supervision directe,
- La standardisation.
1) L’ajustement mutuel est la situation dans laquelle les individus se consultent et décident d’une conduite de façon informelle, en dehors des passerelles prévues par les organigrammes ou en dehors des réunions officielles. Il s’agit de relation non hiérarchisées basées sur la confiance et le respect réciproque.
2) La supervision directe correspond au mode de coordination par la hiérarchie. Elle repose sur l’ordre et le contrôle de son exécution. Pour éviter de « saturer » les responsables hiérarchiques et de les solliciter de façon plus exceptionnelle, la supervision directe est complétée par la standardisation des procédés.
3) La standardisation : celle-ci consiste à rationaliser l’organisation en faisant reposer la coordination sur des standards. La standardisation se présente sous 3 formes :
- La standardisation des procédés qui permet de normaliser la conduite de tâches et des comportements de routine,
- La standardisation des résultats (le CA du mois de décembre doit être compris entre 10 000 et 12 000 €, l’atelier B doit produire 100 pièces par jour, etc.),
- La standardisation des qualifications (ex. : Le chef d’atelier doit avoir un BTS, etc.)
Choisir une structure revient aussi à déterminer le niveau de spécialisation du travail et le degré de centralisation du pouvoir.
- Le dirigeant peut assumer seul l’ensemble des missions. Mais si l’entreprise se développe, il doit alors diviser l’entité en organes au sein desquels chacun va travailler. Il détermine ainsi le degré de spécialisation (les activités sont plus ou moins découpées) et le mode de spécialisation (par fonction, par zones géographiques, par domaine d’activité, par projet, par type de clientèle, par technologie, etc.)
- La centralisation fait référence au degré de rétention du pouvoir par la direction générale (garde-t-elle le pouvoir ou décentralise-t-elle ce pouvoir ?).
Une organisation centralisée se caractérise par une direction générale toute puissante qui exerce seule le pouvoir de décision. A l’inverse, une organisation décentralisée partage le pouvoir de décision dans la structure et certains organes ou certaines personnes disposent d’une responsabilité décisionnelle.
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