Les types de coordination dans l’organisation.
Recherche de Documents : Les types de coordination dans l’organisation.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nenum • 26 Février 2013 • 2 128 Mots (9 Pages) • 3 838 Vues
Les types de coordination dans l’organisation
« Toute activité humaine organisée doit répondre à deux exigences fondamentales et contradictoires :1. La division du travail entre les différentes tâches à accomplir,2. La coordination de ces tâches pour l'accomplissement du travail. La structure d'une organisation peut être définie simplement comme la somme totale des moyens employés pour diviser le travail entre tâches distinctes et pour ensuite assurer la coordination nécessaire entre ces tâches ».
Henry MINTZBERG – Structure et dynamique des organisations – Editions d'Organisation - Paris – 1998
Document 1 : Quelques définitions de la structure organisationnelle
De nombreuses définitions de la structure organisationnelle sont proposées :
La structure décrit les rapports des différents services entre eux et les liaisons hiérarchiques : dans ce cas l’organigramme est un bon reflet de la structure. Pour Henri Mintzberg (né en 1939), théoricien et auteur en management, la structure « est la somme totale des moyens employés pour diviser le travail entre tâches distinctes et pour ensuite assurer la coordination nécessaire entre ces tâches ». La fonction technique de la structure ressort clairement de cette définition : fournir les moyens concrets de division et de coordination du travail.
Alain Desreumaux, professeur des Universités à l’IAE de Lille, élargit la définition : « il s’agit d’un ensemble de dispositifs selon lesquels une entreprise, ou plus généralement une organisation, répartit, coordonne, contrôle ses activités et au-delà oriente ou tente d’orienter le comportement de ses membres »,
Pour Stephen Robbins et Timothy Judge, spécialistes des sciences de gestion, la structure organisationnelle définit la façon dont les tâches professionnelles sont réparties, regroupées et coordonnées.
Document 2 : Les principaux paramètres d’une structure organisationnelle
Spécialisation du travail : subdivision des activités en plusieurs tâches distinctes
Départementalisation : regroupement des activités apparentées afin d’en garantir la coordination
Chaîne hiérarchique : ligne de commandement continue qui s’étend du sommet à la base de la hiérarchie, et qui définit précisément les strates de responsabilité.
Éventail de contrôle : nombre d’employés qu’un manager peut diriger de manière efficace
Centralisation : concentration du pouvoir de décision en un point unique de l’organisation
Formalisation : degré de standardisation des emplois au sein de l’entreprise.
Source : Stephen Robbins et Timothy Judge, Comportements organisationnels, 12é Edition, Pearson Education
Document 3 : La coordination des activités ou les déterminants de la structure organisationnelle
L’organisation est le cadre dans lequel la stratégie se met en œuvre. Le premier acte de l’organisation consiste à structurer l’entreprise, c'est-à-dire distribuer le rôle des personnes, répartir les services, définir les relations qui existent entre eux : soit latéralement (relation fonctionnelle), soit verticalement (relation hiérarchique), et assurer la coordination des activités et des tâches. Les entreprises comportent souvent plusieurs unités et différents niveaux hiérarchiques. De ce fait, la direction générale doit répartir l’autorité et décentraliser le pouvoir de décision.
Ainsi, plus la taille de l’entreprise est importante, plus le nombre d’unités spécialisées s’accroît et plus le pouvoir est nécessairement décentralisé pour maintenir ensemble les différentes parties et les différents acteurs de l’entreprise : c’est l’objet de la coordination.
Différentes structures sont concevables. Le choix d’un type de structure plutôt qu’un autre dépend de multiples facteurs (ou déterminants) : la stratégie, l’environnement, le système technique (ou la technologie), la taille, l’âge et la culture.
Document 4 : Les mécanismes de coordination selon Henri Mintzberg
Toute activité humaine organisée – de la création d’une poterie à l’envoi d’un homme sur la lune – donne naissance à deux besoins fondamentaux et contradictoires : la division du travail entre diverses tâches à effectuer et la coordination de ces tâches afin d’accomplir cette activité. La structure d’une organisation peut être définie simplement comme la somme totale des moyens employés pour diviser le travail entre tâches distinctes et pour ensuite assurer la coordination nécessaire entre ces tâches.
Un certain nombre de mécanismes de coordination paraissent décrire les moyens fondamentaux par lesquels les organisations peuvent coordonner leur travail :
L’ajustement mutuel réalise la coordination du travail par le simple processus de la communication informelle.
Exemple : contacts de gré à gré entre quelques employés du même niveau. La coordination se fait par échange, négociation et compromis.
La supervision directe réalise la coordination du travail par le biais d’une seule personne qui donne les ordres et les instructions à plusieurs autres qui travaillent en interrelations.
Exemple : un patron explique à ses employés ce qu’ils doivent faire.
La standardisation des procédés de travail réalise la coordination du travail par l’application de processus d’homogénéisation et d’uniformisation des règles de fonctionnement et de méthodes de travail formalisées dans des manuels de procédure.
Exemple : la « bible » chez Mc Do dans laquelle se trouvent toutes les manières de faire de l’entreprise.
La standardisation des résultats implique l’uniformisation des résultats à obtenir, des objectifs à atteindre pour chaque département de l’organisation. Ces résultats sont fixés par le sommet stratégique et les cadres fonctionnels se charge de les faire appliquer.
Exemple : chaque département doit dégager une rentabilité nette des capitaux investis d’au moins 15%.
La standardisation des qualifications
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