Les enjeux de la regulation du commerce mondial
Rapports de Stage : Les enjeux de la regulation du commerce mondial. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ShoobyLove • 2 Février 2014 • 1 129 Mots (5 Pages) • 923 Vues
La libéralisation du commerce mondial doit permettre à chaque pays participant aux échanges de profiter de l’ouverture des autres pays pour assurer la croissance de son économie et stimuler l’innovation.
Le fait que certains pays cherchent malgré tout à protéger leur économie a conduit à l’institution de règles communes pour supprimer les entraves au libre-échange.
I. Les effets positifs de la libéralisation du commerce mondial
A. La libéralisation des échanges, source de croissance économique
La mise en œuvre d’une libéralisation des échanges, inspirée par la théorie de Ricardo (économiste anglais du XIXe siècle, considéré comme l’un des économistes les plus influents de l’école classique) sur les avantages comparatifs, est un facteur de croissance des économies. Le principe de l’avantage comparatif signifie que l’enrichissement d’un pays, quel que soit son niveau de développement, doit s’appuyer sur les ressources qu’il peut produire dans les meilleures conditions. Il procède ensuite à l’échange de ces produits contre ceux que d’autres pays produisent également dans les meilleures conditions.
La croissance du commerce mondial, c’est-à-dire des exportations de l’ensemble des pays qui participent aux échanges internationaux, entraîne celle du PIB mondial.
L’ouverture des frontières favorise l’accélération et la croissance du commerce de marchandises. Chaque pays tire profit du développement des échanges, d’une part, en élargissant le choix des biens proposés aux agents économiques et, d’autre part, en leur faisant bénéficier de prix avantageux.
L’échange entre les pays oblige les entreprises de chaque nation à améliorer leur compétitivité pour rester concurrentielles, ce qui leur permet d’élargir leur marché au-delà des frontières.
B. La convergence des rémunérations entre les pays
Échanger des biens entre pays revient à échanger des facteurs de production. Un pays exporte le bien utilisant intensément le facteur dont il est relativement bien doté.
Exemple : l’Europe est relativement mieux dotée en travail qualifié que l’Asie, qui, elle, est relativement mieux dotée en travail non qualifié. L’Europe exporte des produits nécessitant davantage de travail qualifié (Airbus, fusée). L’Asie exporte des produits nécessitant davantage de travail non qualifié (articles textiles).
Selon le modèle économique Heckscher-Ohlin-Samuelson (HOS), avec l’ouverture des échanges, si les dotations en facteurs de production sont différentes entre deux pays, chaque pays a intérêt à se spécialiser dans la production des biens qui utilisent davantage le facteur de production qui est relativement abondant et à importer les produits dont la fabrication demande le facteur de production qui est relativement rare. La rémunération relative du facteur relativement le plus rare dans chaque pays diminue tandis que celle du facteur relativement le plus abondant augmente.
En effet, le développement des échanges a pour conséquence d’augmenter le prix relatif du bien que le pays exporte. Cette augmentation a pour effet, à son tour, d’accroître le revenu du facteur qui est intensément utilisé pour produire ce bien, et diminue la rémunération de l’autre facteur.
Dans l’exemple ci-dessus : en Europe, le prix du travail qualifié va augmenter et celui du travail non qualifié va diminuer. Ce sera l’inverse en Asie.
Au final, les rémunérations vont tendre à converger au fur et à mesure que le commerce international égalise les revenus relatifs des facteurs par le biais de l’égalisation des prix relatifs.
C. Le rattrapage des pays en développement
Pour rattraper leur retard économique, les pays en développement optent pour la libéralisation de leur commerce. Celle-ci attire des investisseurs étrangers désireux de profiter de l’avantage comparé de ces pays : essentiellement des coûts du travail plus faibles.
Les pays qui sont davantage ouverts sur l’extérieur tendent à croître plus vite que ceux qui restent repliés sur eux-mêmes.
Exemple : les pays qui ont ouvert leur économie au cours
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