Les dénominations évolutives
Analyse sectorielle : Les dénominations évolutives. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 12 Novembre 2013 • Analyse sectorielle • 694 Mots (3 Pages) • 393 Vues
Des dénominations évolutives
De l'administration du personnel à la GRH
administration du personnel
gestion du personnel
relations humaines
relations sociales
Affaires sociales
gestion du personnel
développement social
gestion des ressources humaines
1. Le taylorisme
une période charnière: la seconde révolution industrielle
un double contexte de développement croissant de la production de biens et affluence d'une main d’œuvre peu qualifiée
une trajectoire biographique particulière
une obsession: la rationalisation et l'optimisation du travail
un moyen: s'attaquer à la «flânerie systématique»
Aux sources de la «fonction personnel»
de mauvaises traditions de métier
la conviction qu'un travail supplémentaire n'apporte rien
la flânerie systématique: une logique sociale qu'il faut déconstruire
intéresser les ouvriers à la hausse des salaires
l'objectif des hommes est la prospérité matérielle donc le bonheur est que l'on produise davantage pour que chacun reçoive plus et consomme plus
le fondement de la prospérité c'est l'efficacité du travail des hommes donc l'accroissement de la productivité
pour cela il faut s'attaquer aux «penchants naturels» de l'homme à la paresse
en revoyant le mode de direction de l'entreprise et en parvenant à une coopération entre patrons et ouvriers qui permette l'augmentation de la valeur ajoutée (ce qui évitera de se quereller sur le mode exact de sa répartition)
2. Patronage et paternalisme
naissance de la question sociale : «Les Misérables»
une indigence née de la nouvelle organisation du travail
misère matérielle et dégradation morale
le paupérisme comme menace à l'ordre politique et social
classes laborieuses, classes dangereuses
une nation dans la nation : le prolétariat industriel
les obligations morales des élites sociales, la morale publique
un devoir de protection, le déploiement de la bienfaisance
un patronage bienveillant et volontaire
une politique sociale est nécessairement de nature morale
une analogie du peuple et de l'enfant
la patronage : une réponse à la fois politique et non étatique à la question sociale
un ancrage à la fois positif et chrétien
réaliser une osmose parfaite entre l'usine et la vie quotidienne des ouvriers et de leurs familles
créer une institution totale, lieu unique dans lequel l'homme accomplit la totalité de ses besoins, vit, travaille, se loge, se nourrit, procrée et meurt
fixer l'instabilité ouvrière, attirer et conserver une main d’œuvre qualifié
réaliser «la discipline du travail et la discipline au travail», préserver la paix sociale
jouer sur une dépendance personnalisée et miser sur un modèle familialiste
susciter l'adhésion des travailleurs par un travail symbolique d’identification à l'entreprise
Le modèle de GRH inspiré du paternalisme
le patron, la figure du «père»
un souci de formation et d'éducation
œuvres sociales, prévoyance, sécurité sociale et organisation des loisirs
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