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Les caractéristiques de la classe ouvrière

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Par   •  4 Janvier 2014  •  452 Mots (2 Pages)  •  803 Vues

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LES CARACTERISTIQUES DE LA CLASSE OUVRIERE

Un mode de consommation particulier

La classe ouvrière se caractérise tout d’abord par un mode de consommation particulier qui est basé sur un pouvoir d’achat modeste. Cela se traduit par un volume de consommation inférieur à la moyenne des ménages et bien en dessous de celui des cadres.

De plus, chez les ouvriers, la propension à consommer reste très importante, c’est à dire part très importante du revenu destinée à la consommation et très peu affecté à l’épargne ; dans la structure de la consommation les postes budgétaires majoritaires étant ceux des dépenses courantes (forte part destinée à l'alimentation, part réduite pour les loisirs).

La mobilisation sociale

Jusque dans les années 1970, on observait une forte conscience collective ouvrière. De vastes mouvements revendicatifs se déployaient afin d’obtenir des mesures sociales. La classe ouvrière se caractérisait, à l’époque, par une vaste "solidarité " ouvrière.

Puis vint la crise économique. Cette conscience ouvrière si forte jusqu'à lors se détériore : les ouvriers descendent dans la rue non pas pour revendiquer mais pour se défendre face aux délocalisations par exemple.

La mobilisation sociale va alors reculer.

Le fort taux de politisation lui aussi est sur le déclin. En 1970, on comptabilise environ 25 % de l'électorat pour le parti communiste français (parti omniprésent dans la classe ouvrière) contre seulement 5 % en 2005.

Le P.C.F occupait une place prépondérante dans cette classe sociale. Mais la crise économique va fortement l’évincer.

LA CRISE ECONOMIQUE ET CHANGEMENTS CULTURELS

Crise économique

Les effets de la crise économique sont multiples et désastreux pour la classe ouvrière.

Tout d’abord il se met en place une désindustrialisation : de nombreuses industries, disparaissent à partir des années 1970 ; c’est la fin des bastions ouvriers. Ailleurs, l'automatisation, les machine vont peu à peu remplacer l'ouvrier. Le chômage, quant à lui, va toucher plus particulièrement la classe ouvrière. Pour finir, les transformations de l’emploi apparaissent, on va vers une tertiairisation, plus de qualifications des ouvriers mais aussi une plus grande précarité.

La désyndicalisation, avec le déclin des effectifs des grandes centrales regroupant les ouvriers et l'affaiblissement de leur capacité d'action en période de chômage important. On assiste à des transformations du rapport de force social, qui va pencher en faveur de l’entreprise et du capital, donc en faveur du patronat et non de l’ouvrier. Ce dernier voit sa capacité de revendication s'affaiblir, sous la contrainte extérieure telles que les délocalisations et les contraintes du marché (compétitivité,

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