Le modèle économique du Québec
Cours : Le modèle économique du Québec. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 18 Janvier 2013 • Cours • 449 Mots (2 Pages) • 595 Vues
Gérard Bouchard, professeur de l’université du Québec à Chicoutimi, considère que le Québec devrait essentiellement continuer à maintenir un équilibre entre les deux doctrines économiques utilisées par le gouvernement québécois depuis des dizaines d’années. Soit l’interventionnisme de l’État et le néolibéralisme. Il croit que ceux-ci fusionner serait ce qui aurait de meilleur pour notre système économique.
Aux cours des dernières années, le Québec s’est démarquer et un devenu quasi un modèle économique pour les autres pays. Bouchard affirme qu’on a été une des seules civilisations à vaincre les aspects les plus nocifs que nous a offerts la vague néolibérale. Nous avons su tenir nos points de vue et ainsi éviter de nous faire déstabiliser nos plans sociaux, voir même économique. Les États-Unis sont un bon exemple, de pays très axé sur le néolibéralisme, qui a chuté lors de la crise de 2008. Pendant que Wall Street connaissais ses années noire, le Québec à véritablement moins été affaibli par la crise économique.
Bouchard mentionne aussi, que le Québec à réussis à tirer profits du néolibéralisme en intégrant certains de ses aspects. Il s’est appuyé sur le fait que le libre-échange et la déréglementation des marchés, ce qui, entre les années 1988 et 2001, lui a permis de tripler ses exportations vers les États-Unis et de doubler ses exportations mondiales. Cette brillante astuce à provoquer entre autre une diminution de chômage remarquable et ce surtout entre les années 1993 à 2001 dans la région de Montréal. Selon une recherche du Conference Board du Canada, le taux de chômage à alors passer de 14% à 8%.
Ce triomphe que le Québec a connu vers la fin du 20e siècle pourrait malheureusement tirer à sa fin, selon l’auteur. Bouchard mentionne que : «…depuis quelques années, l’esprit d’équilibre qui a si bien servi notre société est mis en péril par des critiques de plus en plus vives émanant d’acteurs puissants qui voudraient donner libre cours au néolibéralisme et instaurer le «tout-au-marché» aux dépens de nos politiques sociales, faussement accusées de freiner la croissance.» Par exemple la controverse en ce concerne la dette et le déficit du gouvernement revient sans cesse. Certains vont même jusqu’à croire qu’il faudrait mettre l’emphase sur ce coté et ainsi augmenter les droits de scolarité de 100% ou faire augmenter les garderies de 7 dollars à 10 dollars. Ces sujets font l’objet de véritables tabous.
Pour conclure, Bouchard reste clair sur ses propos : Il est temps au Québec de raviver son image qui a été plutôt enlacé au cours des dernières années en se fiant sur ce que les Québécois ont accomplis durant les dernières décennies et non sur les problèmes auxquelles nous avons été confrontés lors des dernières années.
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