Le fonctionnement des Marchés financiers

Bien que la théorie des Marchés financiers déclare que le marché est parfait, la réalité est tout autre. En effet, la psychologie joue un rôle primordial dans le fonctionnement des Marchés financiers, plus fort, cela le rend parfois totalement irrationnel. (Ex : un test du Financial Times à prouvé que la rationalité des gens était limitée.)

L’intervention de la psychologie sur les Marchés implique donc qu’on ne peut pas anticiper l’évolution de celui-ci et encore moi la « prédire », et ce, malgré la certitude d’avoir une expertise sur et fiable du Marché. Pour illustrer tout cela nous allons déterminer les éléments qui rendent les décideurs irrationnels.

Premièrement la psychologie implique l’utilisation de théories statistiques simplifiées puisque les formules sont trop complexes pour être effectuées rapidement. Ainsi pour pallier à ce manque, les décideurs se basent sur leur expérience et leur habitude du Marché pour prendre des décisions. Les théories simplifiées sont donc erronées puisque l’expérience du Marché ne remplace pas la certitude qu’offre une bonne information.

De plus les informations étant difficilement accessibles et surtout puisqu’il est impossible de toutes les collecter, les décideurs se basent sur des signes et sur leurs croyances pour prendre des décisions (Ex : stratégie d’investissement contraire ou encore classement des titres boursiers en catégories). Hors cela ne répond à aucunes règles logiques et conduit le Marché à avoir des réactions excessives (en mal ou en bien).

Enfin d’autres traits purement humains comme l’excès de confiance en soi ou alors la non remise en question de soi conduisent à l’irrationalité (Ex : ancrage). Ou bien on peut aussi citer l’aversion des gens à la perte ou au regret. Ces facteurs conduisent à une prise de risques immesurée ou au contraire à un manque de réactivité sur le Marché.

Outre la psychologie qui influence les prises de décisions, il faut aussi analyser les facteurs d’influence qui viennent de l’extérieur. Cela concerne les informations en elles-mêmes et la façon dont elles sont divulguées. Plus l’information est opaque et plus la prise de décision sera difficile et plus les chances d’erreurs seront grandes. Enfin il faut faire attention à la qualité de l’information récupérée, certains analystes peuvent chercher à servir leurs propres intérêts en divulguant des informations erronée ou altérées (Ex : Banques qui investissent d’en une entreprise et incite à investir ou encore résultats de Microsoft toujours revus à la baisse pour provoquer une réaction du Marché).

En bref, la théorie des Marchés financiers parfaits est fortement contestable lorsqu’on prend en compte le côté psychologique du Marché qui à un rôle plus que primordial.

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