Le billet représentatif
Analyse sectorielle : Le billet représentatif. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar timothy1999 • 7 Avril 2015 • Analyse sectorielle • 1 015 Mots (5 Pages) • 1 637 Vues
A. Le billet représentatif
Dans un premier temps les billets de banques sont des bouts de papier créé par les banques commerciales. Ces billets vont représenter des dépôts précieux dans les banques.
On donnait un papier, appelé un récipicer, sur lequel était écrit la somme déposé dans le coffre des banques.
Les correspondants bancaires vont se mettre en place : les banques travaillent ensemble entre les villes. Grâce au correspondant bancaire, l’échange de marchandises et de métaux précieux se fait plus facilement. En effet, les banquiers disposent d’un stock de métaux précieux et les billets circulent sans être transformée en or. Ainsi les banques vont se mettre à créer plus de billets qu’il n’y a d’or. La valeur des billets n’est donc plus liée aux métaux précieux mais à la confiance que l’on accorde au système bancaire.
Le billet représentatif est la première forme du billet de banque appelé aussi récépissé de dépôt ou certificat de métal. Ces certificats permettent de réduire les inconvénients liés à la possession de métaux (poids, encombrement, risque de vol etc.)
Le billet a trois qualités : c’est un élément de circulation et d’échange, c’est un instrument qui ne comporte pas de risque, la confiance n’est pas nécessaire à ce moment là.
Le développent du billet bancaire va de pair avec le correspondant bancaire.
B. Le billet de banques
C’est Palmstruck, fondateur de la première banque en Suède en 1657, qui inventa le billet de banque en 1661 au sens moderne du terme.
On constate que les agents économiques qui avaient déposé leurs stocks de métaux dans les banques ne demandaient pas tous les remboursements des billets en métaux. Ainsi Palmstruck et la banque de Suède ont émis plus de billet qu’il n’y avait de métaux précieux dans les coffres. Donc la valeur du billet de banque n’était plus liée directement aux métaux précieux mais à la confiance (fiducia) que l’on accorde au système. Le billet de banque devient donc une monnaie fiduciaire.
Palmstruck ayant émit trop de billet de banque par rapport au stock de métaux précieux déposé dans sa banque, cette dernière fit faillite et 1668 la Suède fonda la première Banque Centrale en Europe qui s’appelle la Riskbank dans le but de réguler la création de papier monnaie (billet).
C. Le cour légal du billet
Il y a cour légal à partir du moment où une autorité politique comme l’état transforme cette promesse de monnaie en véritable monnaie, donc en un moyen officielle instantané et obligatoire de rembourser les dettes.
D. Le billet inconvertible et le cour force
Le billet inconvertible et le cour force : exige une unité de compte, un moyen de réaliser le calcul économique.
Les banques commerciales quid devant la demande de monnaie créé toujours de nouvelle assurance de financement. La monnaie c’est d’abord et avant tout le crédit. La monnaie fiduciaire est liée à la concurrence dans le système. La concurrence disparaît tout le système s’écroule. Le billet de banque se développe et donc les banques vont créer de la monnaie fiduciaire, de nouveaux instruments de crédits pour financer la croissance et le crédit. On passe d’un billet de banque qui est convertible puis dès 1914 le billet de banque devient inconvertible.
Dans la réalité d’ailleurs, au niveau théorique
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