Le Secteur Bancaire,la Concurrence Est Bel Bien là
Rapports de Stage : Le Secteur Bancaire,la Concurrence Est Bel Bien là. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 12 Février 2014 • 746 Mots (3 Pages) • 819 Vues
Secteur bancaire, la concurrence est bel bien là !
«Il existe une forte concurrence dans le secteur bancaire au Maroc». C’est le résultat en substance d’une étude faite par le cabinet Mazars et qui a été commanditée par le Conseil de la concurrence. «La forte compétition entre les banques a donné lieu à une forte baisse des taux d’intérêt et des commissions pratiqués par celles-ci entre 2005 et 2011», souligne Kamal Mokdad, associé gérant au cabinet Mazars. Cette compétition est impacté par l’augmentation du taux de bancarisation au Maroc, qui est aujourd’hui de 54%. Ce qui a poussé un certain nombre d’opérateurs à chercher de nouveaux relais de croissance sur le continent comme Attijariwafa bank, BCP et BMCE bank.«Notre étude démontre qu’il n’y a pas d’entente en termes de tarifs entre les banques», soutient Mokdad. Les banques ont aussi des positions totalement différentes les unes des autres. Il existe d’un côté Attijariwafa bank et BCP qui ciblent une bancarisation de masse de la population et de l’autre les banques à capitaux français (BMCI, Société Générale, Crédit du Maroc) qui proposent plutôt des produits à plus forte valeur ajoutée. «Ce sont donc deux grilles tarifaires totalement différentes», précise le gérant associé à Mazars. Pour lui, chaque banque a sa propre clientèle et un positionnement particulier. L’étude souligne le rôle de Bank Al Maghrib dans l’amélioration de la concurrence et ceci à travers la supervision bancaire.
Régulation
La Banque centrale est dans ce sens le premier garant de la concurrence dans ce secteur. «BAM publie un rapport annuel sur la situation des établissements bancaires dans lequel elle enseigne sur la concentration du secteur bancaire et fournit également beaucoup d’efforts pour améliorer l’inclusion financière», note Mokdad. Aussi, BAM a-t-elle imposé aux banques de se pourvoir d'un certain nombre de services gratuits, ce qui garantirait le droit à la banque, au sein de la population marocaine et amènerait ces dernières à être plus transparentes quant aux tarifications pratiquées. S’y ajoute la création de la médiation bancaire, qui permet de régler les litiges entre banques et clients. Selon l’étude, le secteur bancaire marocain présente une concentration moyenne mais qui reste par ailleurs élevée par rapport à celle observée en France, par exemple.
Recommandations
Du côté des recommandations, l’étude propose de poursuivre les efforts de transparence menés sur les tarifs appliqués, notamment à travers la simplification et l’accès à l’information à travers des sites web ou via d’autres outils qui leur permettent d’être plus proches de la clientèle. Il s’agit aussi de faciliter la mobilité de la clientèle d’une banque à l’autre. «Ici, on pense aux mesures qui permettent de se faire rembourser les prestations payées et non consommées, comme c'est le cas pour l’assurance, qui est payée dans le cas des crédits immobiliers ou des cotisations à la carte bleue», commente Mokdad. Quant au choix du cabinet Mazars pour l’établissement de cette étude, Abdelali Benamour, président du Conseil de la concurrence a tenu à souligner: «Le Conseil de la concurrence n’a pas le droit de faire de l’auto-saisine,
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