Le Partenariat Dans Le Domaine Social
Recherche de Documents : Le Partenariat Dans Le Domaine Social. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar JenGi • 10 Mars 2014 • 1 536 Mots (7 Pages) • 5 727 Vues
Analyse des intérêts et des limites du partenariat pour les professionnels et les usagers.
La démarche de partenariat s'est généralisée dans le champ social notamment à partir des lois de décentralisation, en particulier celle du 2 janvier 2002, rénovant les domaines de l'action sociale et médico-sociale et dont l'une de ses orientations est de favoriser le développement des réseaux en leur accordant une légitimité accrue. La décentralisation mise en place par les pouvoirs publics a permis le développement local des structures sociales et médico-sociales pour une meilleure approche et connaissance des différents publics et de leurs problématiques. On peut définir la notion de partenariat comme une démarche volontaire et coopérative, entreprise par différentes personnes ou organisations souhaitant travailler ensemble de façon ponctuelle ou durable, car poursuivant des objectifs communs ainsi que des valeurs communes, dans un soucis d'unité des compétences, d'échanges professionnels en bonne intelligence, afin d'optimiser la prise en charge des usagers de façon plus efficace et dans les meilleures conditions. Le partenariat ne doit donc pas être subit mais consentis et réciproque pour une efficacité optimale ; si par hasard le partenariat découlait uniquement d'une volonté institutionnelle, il serait alors inefficace et non productif à la fois pour les professionnels mais aussi et surtout pour les usagers. Plusieurs réalités ont contribué à convaincre de l'impossibilité de continué à rester seul mais au contraire, d'adopter des démarches plus transversales : l'émergence de nouvelles problématiques telles que la précarité, l'isolement, les difficultés d'accès aux soins mais aussi l'évolution d'un dispositif d'action sociale de plus en plus complexe et indéchiffrable pour la plupart. Bien que le partenariat ait modifié positivement la relation entre le professionnel et l'usager et ait apporté d'autres bienfaits considérables, notamment dans la mutualisation des savoirs et des efforts des différents acteurs, il faut aussi tenir compte du fait que certains aspects restent à améliorer, entre autre, la difficulté de travailler en équipe au sein du partenariat du fait des différences de logiques et des différentes manières d'aborder le travail. Du côté de l'usager, on observe également des avantages et des inconvénients relatif à la notion de partenariat, l'avantage c'est qu'il s'agirait d'une meilleure accessibilité et connaissance du réseau de part la proximité créée entre les différents acteurs, tandis que l'inconvénient serait que cette proximité autour de l'usager pourrait engendré chez lui une passivité, voire une assistance.
Il serait donc intéressant de définir en quoi la notion de partenariat serait bénéfique ou ne le serait pas autant pour les professionnels que pour les usagers ?
Dans cette analyse, il s'agit en premier lieu de présenter une approche relative aux intérêts et aux limites du partenariat en direction des professionnels, d'en observer ses apports mais aussi de constater les problématiques qu'il soulève.
La seconde partie illustrera les avantages et inconvénients en faveur des usagers. Enfin, quelques axes à améliorer et des mises en perspective seront abordés.
Depuis la loi de 2002, les pouvoirs publics ont la volonté, de permettre aux professionnels des domaines sociaux et médico-sociaux de travailler en transversalité, d’œuvrer dans le cadre d'un partenariat dans le but de partager leurs compétences et leurs savoirs, afin d'accompagner l'usager à travers une prise en charge globale de façon plus pertinente. Le partenariat est une notion qui existait auparavant mais sur laquelle l'accent a été mis. Il découle d'une volonté consentit entre les différents partenaires ayant cernés la pertinence de développer une action commune autour de l'usager. Cela exige une meilleure connaissance des compétences de chacun, de son domaine d'intervention afin de ne pas empiéter dans le domaine de l'autre. Il s'agit d'être en mesure de travailler ensemble, de concilier les différentes logiques, de s'adapter à la façon de concevoir « le travail » par l'autre, d'élaborer un mode de fonctionnement commun qui sera propice à tous.
C'est également un gain de temps considérable autant pour le professionnel que pour l'usager qu'on est en mesure d'orienter rapidement et efficacement vers le collègue en adéquation avec la demande. Dans cette période de crise et de restriction budgétaire où l'on cherche à tout prix à réduire les coûts (car les structures locales ont un coût non négligeable), cette proximité entre les professionnels permet également de limiter les frais de la prise en charge de l'usager avec une meilleure répartition des tâches de chaque professionnel.
Dans le souci de rendre efficace cette transversalité, il a fallut décloisonner les différentes structures sociales et médico-sociales, auparavant cadenassées dans leur environnement respectif, connaissant et abordant uniquement les problématiques qui étaient
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