Le PIB Artisan Du Bohneur

Synthèse Cas n°6 : Le PIB, artisan du bonheur :

L’idée de croissance économique est apparue en Europe occidentale. Jusqu’en 1820, la production mondiale n’a été multipliée que par six. Depuis 1820, le PIB a été multiplié par 50, soit une augmentation 8 fois supérieure à celle de la population. La population actuelle est 6 fois plus riche que les générations précédentes. Quant à l’idée du bonheur, elle est présente dans les discours économiques et est représentée par la croissance comme mode de développement et comme finalité.
Nous allons présenter, dans un premier temps, la croissance économique puis, dans un second temps, nous évoquerons le PIB, la source de bonheur.


I) La croissance économique :


A) La mesure de la croissance :


La croissance est une hausse globale réelle d’un pays, Généralement elle se mesure à l’aide du taux de croissance du PIB à prix constant. On constate une hausse de longue période de la capacité à offrir à la population, une gamme sans cesse élargie de biens économiques. La croissance est fondée sur le progrès technologiques et les ajustements institutionnels et idéologiques.

B) L’évolution de la croissance en France :


Entre 1950 et 1970, la croissance évolue fortement mais elle est accompagnée d’une forte inflation c’est-à-dire une augmentation des prix. En 2010, le taux de croissance (calculée en soustrayant l’évolution en % en valeur au volume) est égal à1, 5% après deux années à croissance négative. En 1960, la croissance n’a cessé de diminuer. Depuis les années 1990 à 2000, on ne distingue plus beaucoup d’écart entre l’évolution du PIB en valeur et l’évolution du PIB en volume car le taux d’inflation est bas. On remarque que par rapport aux autres pays industrialisés comme le Royaume-Uni, les Etats-Unis ou l’Espagne, la France se situe mieux au niveau de l’évolution du PIB annuel en 2011.

C) Les secteurs qui ont contribué à la croissance au cours des 60 dernières années en France :

Les secteurs ayant contribué à la croissance au cours de ces 60 dernières années sont l’agriculture,la sylviculture et la pêche qui est passé de 4.3 en 1950 à 78.2 milliards d’euros en 2010 soit une augmentation de 73.9 milliards d’euros. Les industries manufacturières, les industries extractives et autres sont passés de 14.3 milliards d’euros en 1950 à 865.2 milliards d’euros en 2010,soit 850.9 milliards d’euros de plus en 60 ans.

La construction a augmenté de 255 milliards d’euros passant de 1.8 en 1950 à 256.8 milliards d’euros en 60 ans soit une augmentation de 1765.1 milliards d’euros. Et enfin les services non marchands ont eux aussi participé.

II) Dans quelle mesure le PIB est-il un indicateur de bonheur?

Depuis la Seconde Guerre Mondiale, une nation est dite riche si elle produit et si elle vend et que le résultat de ces échanges est important.

Le bonheur est souvent dit économique et matériel et il n’est rendu possible que grâce à la croissance économique. Cette croissance est mesurée par le PIB.

Pourtant, ce dernier indicateur de richesse est sujet à beaucoup de critiques qui s’accompagnent donc de la proposition de nouveaux indicateurs. Il est en effet mieux de voir plus loin que la seule richesse économique à travers ces nouvelles mesures.

Nous nous demanderons alors quel a été le rôle du PIB en France et quelle dans quelle mesure il agit sur le bonheur.

La richesse d’une nation est mesurée grâce à un indicateur, le PIB. Le produit intérieur brut représente la valeur ajoutée totale des biens et services produits sur un territoire national pour une année donnée. C’est un indicateur qui s’est généralisé à travers le monde et qui permet l’évolution del a croissance d’une nation au fil des année mais il permet aussi de comparer les différents territoires au niveau de leur richesse.

Depuis 182O, le PIB en France a connu une croissance exponentielle grâce à l’apparition de l’industrialisation. Depuis le Seconde Guerre Mondiale, le PIB progresse avec une constante de 1,5% en moyenne annuelle. Cependant la France a connu une crise grave en2009, lui faisant atteindre une chute record de son PIB de 2,7% en 2009 par rapport à 2008. En 2010, l’économie se relance doucement mais sûrement avec une augmentation de 2,3% du PIB par rapport à 2009.Une PIB qui a mieux résisté à la crise, vu que la France se situe en 2ème position au niveau de la croissance des pays industrialisés avec une hausse de 1,7% en 2011, tous les autres pays subissant toujours les conséquences des dettes de la crise. On a notamment pu observer des tendances durant ces dernières années comme une baisse de la consommation

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