La production et le taux de change de CT
Cours : La production et le taux de change de CT. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar onic katie • 9 Décembre 2020 • Cours • 1 266 Mots (6 Pages) • 401 Vues
Chapitre 5 : La production et le taux de change de CT
Les modèles de LT sont utiles car ils considèrent les cas où les prix ont le temps de s’ajuster. Dans le CT, ces prix n’ont pas le temps de s’ajuster. Dans ce chapitre, on va expliquer comment la production et le taux de change sont liées dans le CT et comment les politiques macroéconomiques peuvent affecter la production, l’emploi et le compte courant à travers le taux de change.
I. Déterminants de la demande agrégée
La demande agrégée est la demande de biens et services des individus et des institutions qui souhaitent acheter soit de la consommation càd des biens de consommation, soit des biens d’investissement ou soit des achats nets étrangers càd le compte courant.
Qu’est-ce qui détermine cette consommation de biens finaux par les agents privés ?
- Le revenu disponible (revenu de production – les taxes càd 𝑌 − 𝑇 ) : si on a + de revenu disponible, cela induit + de consommation. Mais en général, on observe que l’augmentation de la consommation est + faible que l’augmentation du revenu disponible. Le taux d’intérêt réel influe donc sur la décision d’épargne.
- La richesse (le patrimoine)
Qu’est-ce qui influe sur le compte courant ?
- Le taux de change réel qui est le prix des biens étrangers relativement aux prix domestiques. Lorsque les prix étrangers augmentent par rapport aux prix domestiques, la demande de biens étrangers baisse et celle de biens domestiques augmente : on a une amélioration du CC.
- Le revenu disponible : un hausse de ce revenu induit une consommation + élevée de biens étrangers
La compte courant est à peu près égal à la balance commerciale. Si le volume de biens importés et exportés ne varie pas trop, alors on va avoir un effet valeur qui va dominer l’effet volume lorsque le taux de change réel varie. Lorsque les volumes d’importations et d’exportations ne varient pas trop, on va avoir un effet valeur qui va dominer l’effet volume de la variation du taux de change réel.
Dans la réalité, on observe que l’effet volume domine. Dans ce chapitre, on va donc supposer qu’une dépréciation réelle de la monnaie domestique va engendrer une amélioration du CC. On va également supposer que les dépenses publiques sont exogènes et que l’investissement est déterminé par les facteurs exogènes.
Ainsi, la demande agrégée est égale au revenu disponible + l’investissement + les dépenses publiques + le CC qui est fonction du taux de réel et du revenu disponible :
𝑫 = 𝑪(𝒀 − 𝑻) + 𝑰 + 𝑮 + 𝑪𝑨
𝑷∗
𝑬 ∗ , 𝒀 − 𝑻
[pic 1]
⟺ 𝑫 = 𝑫
𝑷∗
𝑬 ∗ , 𝒀 − 𝑻, 𝑰, 𝑮
[pic 2]
/ 𝑷 4 / 𝑷 4
De fait, une hausse du taux d’intérêt réel implique une dépréciation réelle de la monnaie domestique. Cela va avoir pour effet une hausse de compétitivité du pays donc une amélioration du CC : les exportations vont augmenter par rapport aux importations. La hausse du revenu disponible fait augmenter C : les importations vont donc augmenter et le CC va se détériorer. Une hausse de la consommation va donc avoir 2 effets : une hausse de la consommation mais également une détérioration du CC.
Toutefois, comme la consommation a une part + importante de la demande totale que les dépenses sur les produits étrangers, on va avoir un premier effet qui va dominer le deuxième.
Comment le taux de change va affecter l’équilibre de CT sur le marché des biens ?
Si le monnaie se déprécie, la demande agrégée va bouger vers le haut. Si les prix étrangers sont fixes, une hausse du taux de change nominal rend les biens étrangers plus onéreux que les biens domestiques ce qui va augmenter la demande de biens domestiques.
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