Taux De Change Et Compétitivité
Rapports de Stage : Taux De Change Et Compétitivité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lilita • 15 Novembre 2012 • 1 989 Mots (8 Pages) • 3 544 Vues
Taux de change et compétitivité
• Taux de change : prix d’une Mo par rapport à une autre. On parle aussi de parité.
Compétitivité extérieure : capacité d’une nation à gagner des parts de marché, posséder une puissance commerciale, capacité de faire face à la concurrence sur les mchés ext.
- Compétitivité-prix : prix inférieur à celui des concurrents
- Compétitivité hors-prix : on joue sur la qualité du produit, la diversification, la gamme de produits, sur la marque, innovation, SAV.
• - Taux de change et compétitivité : relation de réciprocité (s’influencent conjointement)
- Mo faible vs Mo forte (compétitivité à l’avantage de la Mo faible).
- Compétitivité taux de change : /X : DMo nat p/r à une devise /: appréciation du taux de change et inversement si X<M : mo se déprécie : dépréciation du taux de change
- Système de change fixe : dévaluation de la Mo pour obtenir une aug° de la compétitivité (France p/r Allemagne) : compétitivité + excédent : échec : la courbe en J attention cette dévaluation n’est pas automatique
Ex : dans le cas de change flottant : Chine et les EU usent de la dépréciation.
- La compétitivité prix est aussi limitée : si les choses ne peuvent s’améliorer. Les PD doivent se tourner alors vers elle. Il faudra jouer sur la R&D (innovation de produits) pour monopoliser le marché (les prix seront élevés), donc il y aura une augmentation des exportations. On aura alors un excédent commercial, une augmentation du capital humain et de la santé, aug de la productivité du travail (les prix seront bas p/r aux voisins).
Ex France : diversification de la spé indelle : prix + faibles que la concurrence : /X (produits de luxe, tourisme, aéronautique, métro, trains, satellites mais absente sur les biens intermédiaires, machines, informatiques et électroménagers
- Cassel PPA (lien entre PA et inflation : forte inflation : dépréciation du taux de change).
- Keynes : parité du taux d’i : lien entre le taux d’r et le taux de change.
Ex : un fort taux d’r : entrée de Kx : Dmo nat/ devise > O : appréciation de la Mo nat : aux EU dans les 8O’s (la FED Volker va appliquer une politique monétaire restrictive alors qu’il y avait un déficit jumeaux budgétaire et commerciaux). Le $ aurait du s’apprécier mais on a contourné la situation.
- La spéculation remet en cause cette relation car leur logique est d’obtenir des plus-values.
Ex : G.Soros : a fait tomber le FF. n’avait pas confiance en la parité FF et DM. Aujourd’hui ce sont les agences de notations financière qui dépriment le taux de change.
Frankell disait que le taux de change répondait à un phénomène purement monétaire, pourtant sa relation avec le taux de change montre qu’il ne se limite plus à la sphère monétaire.
Certes le taux de change est un outil monétaire qui permet de mesurer ou d’évaluer une monnaie vis-à-vis d’une autre. Cependant depuis l’instauration des changes flottants, suite à l’accord de la Jamaïque en 1976, on remarque que le taux de change exerce aussi une influence sur la sphère de l’économie réelle. En effet, le taux de change permettrait de cerner la puissance commerciale d’un pays, sa capacité à gagner des parts de marché. En fait le taux de change permettrait de déterminer la compétitivité extérieure d’un pays donné. Par exemple, un faible taux de change suppose que le pays présente des pris très attractifs et inversement. La compétitivité peut être basée sur les prix mais elle peut aussi être structurelle (qualité, diversification des produits..). Réciproquement, une forte compétitivité dynamise la demande, provoque une entrée des devises étrangères et donc une amélioration du taux de change. Néanmoins, derrière cette tentation peut se dissimuler des stratégies des pays. Le fait de moduler la valeur de sa monnaie est d’autant plus possible qu’il s’inscrit dans une économie monde où la libéralisation des échanges est assurée. On peut donc se demander dans quelle mesure la relation de réciprocité du taux de change et de la compétitivité est-elle vérifiée ?
Il conviendra pour répondre à cette question d'analyser le taux de change qui peut faire varier la compétitivité extérieure, la réciproque étant également vraie. Ce phénomène s'apparente à un effet mécanique entre la balance commerciale et le taux de change.
Puis il s'agit d'étudier les limites de ce mécanisme et de l'approche en termes de compétitivité extérieure.
I le taux de change en résultant des opérations de biens et services, modifie la compétitivité prix extérieure (=capacité d’une entreprise ou d’une économie à préserver ou à augmenter sa part de marché) des pays.
A. Cas Monnaie faible et monnaie forte
1°) mécanismes de base : théoriquement : on assiste à une dépréciation (baisse du taux de change, dans un système de changes flottants, lorsqu’une monnaie est plus offerte que demandée), alors la compétitivité extérieure va s’améliorer. En effet une tendance à la dépréciation du tx de change rend les prix des produits nationaux plus compétitifs et soutient l’activité économique (ex : 30 Glorieuses : sous-évaluation du yen et du mark génère un gain de compétitivité qui concourt à l’excédent structurel des balances commerciales).
2°)en revanche les puissances dominantes peuvent faire varier leur taux de change pour avoir une monnaie forte dans le but de profiter d’avantages financiers et monétaires. Moyens selon Dornbush : le taux d’intérêt et l’inflation (ex : augmentation du taux d’intérêt : baisse des crédits : contraction de la masse monétaire : baisse des prix : compétitivité augmente). Allemagne et E-U dans les 80’s bénéficient d’un cercle vertueux : la confiance dans leurs monnaies et la crédibilité de leur BC induisent des anticipations non inflationnistes. La baisse du prix de leur importation entretient leur désinflation (dumping monétaire).
B. Conséquences des variations du taux de change
1°) Une monnaie faible en améliorant la compétitivité
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