La demande en huile de palme
Analyse sectorielle : La demande en huile de palme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 27 Novembre 2013 • Analyse sectorielle • 349 Mots (2 Pages) • 1 222 Vues
En plein essor[modifier | modifier le code]
La demande en huile de palme a augmenté de 8,7 % par an depuis 199526. On observe une forte croissance de la consommation mondiale qui pourrait atteindre 40 millions de tonnes en 2020, contre 22,5 millions de tonnes en 20103. Ainsi, l'huile de palme est aujourd'hui, et depuis 2010, la plus consommée dans le monde (25 % de la consommation mondiale en 2010), dépassant de peu l'huile de soja (24 %) et de loin celles de colza (12 %) et de tournesol (7 %)3.
Cette performance s'explique par son faible coût de production. Le rendement à l'hectare du palmier à huile est en effet dix fois plus élevé que celui du soja (deuxième huile mondiale)3. 100 kg de fruits donnent environ 22 kg d'huile27
Outre ces avantages, la transformation des fruits en huile nécessite une huilerie avoisinante aux plantations, ce qui concentre les opérations de valorisations dans les pays producteurs. Malgré cela, une étude comparative à Sambas (Indonésie) a été menée entre les cultures traditionnelles et une culture de palmier à huile. Il a été montré qu'à surface égale, la même année, les cultures traditionnelles fournissent plus de travail. En effet la culture de palmier à huile demande très peu de main d'œuvre28. Côté revenus 66 % des travailleurs touchent moins que les salaires minimums en Indonésie quand ils sont employés dans des plantations de type 'industriel'29.
Dans les pays comme l'Indonésie et la Malaisie, les plantations de palmiers ont été la conséquence d'une politique gouvernementale, ainsi les grandes plantations sont subdivisées en parcelles pour les petits planteurs (small holder). Ces derniers sont des transmigrants ou issus de populations locales. Ils doivent alors acheter, ou racheter les terres à crédit auprès de la compagnie mère (nucélus). Avec les petits exploitants qui convertissent leurs rizières en palmeraies, on compte 3 millions de ces exploitations, représentant la moitié des cultures30. La comparaison de revenu du travail est de 36€/pers. pour l'huile de palme contre 17€/pers. pour l'hévéa, et 1,7 € pour le riz à Bongo (Malaisie) et ces valeurs varient suivant le prix d’achat des matières premières 31
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