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La croissance contribue a la reduction des inegalites

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Par   •  29 Décembre 2014  •  Étude de cas  •  972 Mots (4 Pages)  •  656 Vues

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INTRODUCTION

En France le nombre de RMI augmente…..Les ruptures de croissance économique observées dans les pays riches dans les années 70 ont marqué le début des difficultés économiques et sociales.

Après 1945, la prospérité des "Trente Glorieuses" avait favorisé l'élévation du niveau de vie de la population et une réduction des inégalités sociales.

La crise et la stagnation économique des années 80 et 90, marquée par l'élévation du chômage et de la précarité, ont rendu d'autant plus visible (et difficilement acceptable) le creusement des écarts.

Cependant, le maintien aux Etats-Unis, d'une croissance forte depuis des années, la reprise de la croissance en France depuis 1998 ne semblent pas se traduire par une diminution claire des inégalités dans tous les domaines voir parfois elle les amplifie

A quelle condition la croissance, c’est a dire une augmentation sur la longue période du PIB ou du PNB, réduit- elle les inégalités ?

nous pouvons ainsi montrer que si la croissance économique est une condition nécessaire (première partie) pour la réduction des inégalités sociales, elle n'est pas suffisante (deuxième partie).

A) LA CROISSANCE FAVORISE LA REDUCTION DES INEGALITES

1) La croissance permet l'élévation des revenus

Après 1945 le PIB augmente de 5 à 6% par an, les revenus des ménages s'élèvent et favorisent ainsi la croissance (cercle vertueux fordiste).

Les salaires augmentent grâce à une répartition des gains de productivité favorable. La croissance permet de financer la protection sociale (Etat-providence) Doc 1.

Les situations de pauvreté se réduisent. Les besoins élémentaires (alimentation, logement, santé, ...) sont peu à peu satisfaits pour le plus grand nombre.

Les changements structurels induits par la croissance réduisent le poids des catégories défavorisées (petits agriculteurs, ouvriers spécialisés, troisième âge) Doc 5.

2) La croissance transforme le mode de vie de l'ensemble de la population

Au delà du niveau de vie, c'est le mode de vie qui s'améliore : conditions de logement, transport, accès au loisirs plus large, baisse du temps de travail.

L'accès aux soins et à l'école est rendu plus facile, comme l'attestent l'élévation de l'espérance de vie pour toutes les PCS (Doc 6) et l'augmentation des taux de scolarisation.

Cette prospérité ouvre enfin des perspectives de promotion sociale. La mobilité sociale ascendante progresse, grâce à des effets de structure (Cf Thelot) mais aussi à une plus grande égalité des chances.

Le sociologue Henri Mendras montre ainsi le développement des classes moyennes.

Le titre proposé par Louis Chauvel (Doc 5) est significatif des transformations de la stratification sociale : "La toupie et le sapin".

3) Le ralentissement de la croissance provoque une progression des écarts

La montée du chômage (Europe notamment) et de la précarité depuis les années 80 (Doc 2) interrompent le mouvement général d'égalisation. Les revenus des catégories modestes tendent à stagner, la protection sociale connaît des difficultés de financement.

Les théories de la segmentation illustrent bien les clivages qui se forment entre les salariés "protégés" et "exposés".

Les salaires (moyens et médians)

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