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La Théorie Ricardienne De La Valeur

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Par   •  26 Novembre 2012  •  956 Mots (4 Pages)  •  1 193 Vues

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La Théorie Ricardienne de la valeur

Dans son chapitre consacré à la réflexion sur le thème de la valeur, dans l’ouvrage Les vraies lois de l’économie, Jacques Généreux s’interroge sur le fondement de la valeur, la richesse, et constate que bien souvent ces questions ne sont pas considérées par le débat contemporain malgré leur dimension très actuelle. Ce que regrette Généreux, c’est que bien souvent la plupart des économistes considèrent qu’elles ont été réglées de façon quasi significative voilà plus de cent trente ans. C’est la vision marchande de la valeur qui imprègne le discours économique dominant dans le débat contemporain.

Pourtant, nombreux sont les débats qui animent de telles questionnements. Et les idées n’ont pas cessé de se succéder dans l’histoire de la science économique.

David Ricardo

Gde Q économique qu’est le fondement de la valeur des marchandises ? Comment se fonde la valeur des marchandises, selon les classiques et plus précisément selon Ricardo ? En quoi une telle théorie est-elle importante pour la science économique et à quels débats a-t-elle donné lieu ?

Comment Ricardo tente-t-il de résoudre l’éternel problème du fondement de la valeur des marchandises ?

I- Le cadre de la théorie Ricardienne et sa nouveauté pour la pensée économique

A- L’opposition à la tradition française quant à la valeur des biens

• ≠ Tradition française

Il faut comprendre ici qu’en distinguant valeur d’usage et valeur d’échange, les classiques vont s’opposer à certains de leurs contemporains qui tels que Etienne Bonnot de Condillac ou plus tard Say cherchent à expliquer la valeur d’échange par l’utilité des marchandises. Cette vision que l’on appelle souvent tradition française fonde la valeur des biens sur leur utilité alors appréciée subjectivement pas les individus échappant ainsi à toute mesure objective.

• Valeur d’usage, valeur d’échange

En s’opposant à cela, l’idée anglaise de mesure de la valeur cherche au contraire à établir un étalon objectif de la valeur. Smith puis Ricardo donneront une toute autre signification à l’origine de la valeur. Le mot valeur a chez Smith, deux significations ≠ : parfois il peut exprimer l’utilité d’un objet particulier ; d’autre part, le pouvoir d’acheter d’autres biens que procure la possession de cet objet. De cette distinction va pouvoir être distinguée la valeur d’usage et la valeur d’échange. Smith illustre alors cette distinction par son fameux paradoxe de l’eau et du dimant → on montre alors que la valeur d’échange d’une marchandise est sans rapport avec son utilité. Smith et Ricardo, tout en reconnaissant au fond que l’utilité des biens constitue l’essence même de la valeur, considèrent qu’elle ne peut expliquer la formation de la valeur dans les échanges c'est-à-dire les prix.

La valeur d’usage donc, parait comme on l’a vu incapable de fonder une explication de la valeur des marchandises. De cette impossibilité naitra alors, l’idée d’une valeur-travail des biens.

B- Le cadre de la théorie Ricardienne

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