La Socialisation
Note de Recherches : La Socialisation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar aicha • 16 Avril 2013 • 1 049 Mots (5 Pages) • 723 Vues
Comment s’opère et se traduit la socialisation différenciée selon le genre ?
La socialisation de genre comme processus qui vise a inculqué une identité de genre, c’est-à-dire le fait de se penser et de sentir comme appartenant à un sexe. Au cœur de ce processus se trouve la ségrégation de genre, prise en charge par des institutions chargées de séparer les garçons des filles. Elle contribue également à donner l’impression que les garçons et les filles sont consubstantiellement séparés, et que leur séparation sociale ne fait que ratifier leur séparation naturelle. Nous allons montrer comment la socialisation est différenciée selon le genre puis les conséquences de cette socialisation diffèrent selon le genre.
La socialisation est différente selon le genre. Les garçons et les filles sont élevés de manière particulièrement respectant certains stéréotypes véhiculés par la société. Par exemple lorsqu’un petit garçon tombe on va le remettre sur ses pieds et lui demander de ne pas pleurer (doc 1), lui dire que ce n’est rien alors que la petite fille sera consolée, cajolée et on trouvera ses larmes plus « naturelles ».Tout cela vient du fait que la société considère que les garçons doivent être forts et ne pas se plaindre. Ainsi les garçons sont plus stimulés du point de vue moteur sportif et les filles plutôt sur le plan affectif, artistique… un des moyens de véhiculer ces stéréotypes, en partant de l’observation simple et largement répandue que les filles et les garçons ne jouent pas aux mêmes jeux et le jeu les jouets sont socialement déterminés, un garçon doit plutôt jouer à la guerre ou aux petits voitures tandis que la fille doit s’occuper de son poupon et faire le ménage (doc1). Ces modèles sociaux sont assimilés par les enfants par imitations du comportement de leurs parents.
Le jouet reflète les valeurs de la société actuelle. On peut également retrouver ses divers constats dans les dessins animés. Il est donc bien compréhensible que les filles jouent énormément « à la maman », « a la princesse », que les enfants ne s’étonnent pas de ne voir que des hommes (ou que des femmes) dans certains milieux, ou esprit de compétition. Bien sûr, il existe des transgressions ou les enfants vont vers les jeux socialement attribués à l’autre sexe et, dans une certaine mesure, les adultes le tolèrent… et les émissions de catch renvoient une image de l’homme fort en adéquation avec celle des figurines avec lesquelles les garçons grandissent. Les combats sont séparés, chorégraphies, mais leur mise en scène télévisuelle est telle qu’on peut croire que ce sont de vrais combats. Les adolescents jouent à les imiter, à reproduire ce qu’ils voient à la télévision. Beaucoup se blessent très gravement, mais ils sont peu nombreux à réaliser le danger qu’ils encourent à de telles pratiques.
Dans le domaine de l’éducation. Un traitement différencié des garçons et des filles à l’école peut influencer sensiblement les choix d’orientation. Les professeurs n’encouragent pas les mêmes aptitudes chez les filles et les garçons. Ils favorisent l’esprit de compétition des garçons et le respect des règles pour les filles. Ces dernières développent alors une capacité intérioriser les règles de l’institution, ce qui les avantages dans les premières
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