La Place De L'enfant Dans La Famille
Recherche de Documents : La Place De L'enfant Dans La Famille. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar RomaneGimazane • 23 Mai 2013 • 606 Mots (3 Pages) • 1 285 Vues
La place de l'enfant dans la famille
Au cours de notre exposé nous parlerons de la place de l'enfant depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours. L'enfant n'a pas toujours occupé la même place au cours de l'Histoire et selon les milieux sociaux. Cette place a évolué au fur et à mesure que la vision de l'enfance a changé.
«Enfant», venant du latin, signifie chez les Romains «celui qui ne parle pas»ce qui illustre très bien la place de l'enfant sous l'Antiquité, relégué alors au statut de «non citoyen». L'éducation à cette époque applique donc une logique de «dressage» des enfants, (exemple des nourrissons bâillonnés dans du linge pour qu'il ne bouge pas) considérant ces derniers comme des êtres dénués de réflexion, de logique ou encoe d'intelligence propre. Ils apparaissent avec un esprit vide, sans lois pour le régir. Les adultes se retrouvent donc avec la responsabilité de remplir, guider et commander ces petits esprits.
Tout au contraire, au Moyen-Age, l'enfant est considéré comme un petit homme. Aucune distinction ne sépare l'enfant de l'adulte, et aucune tranche d'âge n'existe. Par conséquent, l'enfant ne bénéficie pas de protection ou de droit spécifique. Il n'est que rarement mis à l'éccart des problèmes familiaux et rentre très rapidement dans le monde du travail. Souvent victime de châtiments corporels donnés par des parents tyranniques et autoritaires, les enfants étaient perçus comme des charges pour la famille s'il n'était pas suffisemment costaud pour assurer la main d'oeuvre dans les champs. Pour les nobles, il était plus question d'assurer la descendance de la famille. A cette époque, l'enfant n'a pas sa place dans l'histoire, dans la politique, la guerre ou au sein d'une structure sociale. Il fait simplement partie du domaine familial. On peut dire que c'est l'équivalet d'un objet. Ajoutons à cela, un sentiment d'orgueil de l'adulte en charge de l'enfant, puisque l'adulte se représente comme agissant pour son bien, et donc se sacrifiant. En retour, un respect et une véritable soumission sont exigés de l'enfant. Les riches, eux, confiaient leurs enfants à des nourrices. L'attachement aux enfants ne s'autorisait que vers l'âge de 3ansn là où les risques de décès infantiles étaient moins élevés.
Pour ce qui est du travail, c'est à partir du XVIIIème siècle mais surtout au XIXème que l'enfant commence à avoir un statut à pat entière. Le regard porté sur l'enfant et les comportements des adultes envers celui-ci changent profondément. Mais la révolution industrielle et le développement du capitalisme transforment cette toute nouvelle considération en une main d'oeuvre docile et facilement exploitable. Les enfants se retrouvent exploités dans les mines, les ateliers et les fabriques durant quinze heures par jour, pour une rémunération en moyenne quatre fois moins importante que celle d'un Homme majeur. Ils sont largement utilisés jusqu'à composer plus du tiers des effectifs dans de nombeux domaines. Ce n'est qu'au milieu du XIXème qu'apparaît une réelle prise de conscience, donnant naissance à une première législation
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