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La place des enfants dans la société

Dissertation : La place des enfants dans la société. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Septembre 2015  •  Dissertation  •  1 600 Mots (7 Pages)  •  1 198 Vues

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Pauline ROBIN

T2016

SYNTHESE DE DOCUMENTS

CULTURE GENERALE ET EXPRESSION

   La situation et la place des enfants dans le monde est un sujet courant qui fait débat depuis déjà de nombreuses années. Notamment depuis le XXe siècle, lorsque l’on a pris conscience de la vulnérabilité des enfants et de la façon dont ils étaient perçus et traités. C’est pourquoi nous allons nous demander comment évolue la place des enfants dans la société. Afin de répondre à cette problématique nous appuieront sur les documents présentés dans le corpus, à savoir tout d’abord un extrait intitulé « Droits de l’enfant » issu du document Découvre la Convention relative aux droits de l’enfant, publié par le ministère de l’Education nationale, de la Recherche et de la Technologie en 1999 ; il s’agit en réalité de la version simplifiée de la Convention internationale des droits de l’enfant de 1989.  A ce texte s’ajoute un article écrit par Jean-Pierre Rosenczveig et Pierre Verdier : « La parole de l’enfant est-elle légitime ? » qui parût en 1999 dans un essai appelé La parole de l’enfant. Le troisième document du corpus est un extrait de « Combattre le travail des enfants » dans La Chronique d’Amnesty International publié en 1998 et écrit par Marie-Agnès Combesque. Victor Hugo se joint également à ce dossier avec son poème « Melancholia » écrit en 1838 et issu des Contemplations de 1856, Livre III Les Luttes et les rêves. Enfin c’est un dessin de Pancho paru dans Le Monde en 1997 qui clôt le corpus traitant de la place des enfants dans la société. Ainsi, nous étudierons d’abord les problèmes décelés jusqu’à maintenant suite au nom respect des droits de l’enfant. Celui-ci nous amènera ensuite à en analyser les conséquences. Enfin nous verrons que des moyens sont mis en place pour remédier à ces faits.

   Comme le précise la Convention internationale des droits de l’enfant dans sa version simplifiée, les enfants sont des personnes de moins de 18 ans et sont tous égaux. Cependant, les autres documents prouvent de façon différente pour chacun d’entre eux que les droits des enfants ne sont pas respectés et établis partout dans le monde malgré la promesse de punition contre ceux ne respectant pas les règles inscrites dans la Convention. En effet dans le document « Droits de l’enfant » de 1999, il est indiqué que l’enfant a le droit à la protection physique. Si cette règle est énoncée ici, cela signifie que ce n’est pas le cas partout. Au XIXème siècle déjà, Victor Hugo dénonçait la violation de ce droit en France dans son poème « Melancholia ». En effet, le poème illustre la tristesse et la précarité du monde dans lequel les enfants évoluent à cette époque. Dévoués et destinés au travail, les enfants finissent par être « mangés » voire engloutis par le travail et les machines. Hugo fait une comparaison ironique en faisant d’Appollon un bossu et de Voltaire un crétin afin de représenter l’enfant comme un robot, « une chose », alors que ce n'est pas ce à quoi il est destiné. Il dénonce ainsi le fait qu'il ne s'agit pas d'un vrai travail qui se doit normalement d'être sain, fécond, généreux et rend le peuple heureux. Marie Agnès Combesque rejoint Victor Hugo sur ce sujet même de l’exploitation des enfants au travail, qui parle de 250 millions de jeunes de moins de 14 ans contraints à des travaux difficiles, dangereux et sous-payés, sans oublier le travail des filles n’étant pas considéré de la même sorte.  Les chiffres énoncés par l’auteur de La Chronique d’Amnesty International sont importants et jugés comme une forme contemporaine d'esclavage au titre de travail forcé par l’ONU. Cela concerne majoritairement les pays d’Asie, d’Afrique, d’Amérique du Sud, mais l’Europe n’est pas épargnée, même si les proportions sont tout de même moindres. De plus, le phénomène tend à s’aggraver depuis de nombreuses années : de plus en plus d'enfants travaillent dans des conditions répréhensibles ce qui constitue une pauvre et dure réalité dans les pays industrialisés tels que l'Inde, le Pakistan, la Thailande ou encore le Brésil. Pancho lui, traite ce thème avec humour (noir) dans son dessin sur lequel on voit un homme, un patron, dominant une masse d’enfants aux airs sceptiques et inquiets qui les envoie « au boulot » prétendant leur assurer une protection grâce à la loi du marché alors qu’en réalité, elle suscite l’exploitation enfantine et l’enrichissement du patron comme l’évoque également Victor Hugo.

De la même manière, les droits moraux et intellectuels ne sont pas respectés. Le droit à la protection qu’évoque la Convention définit le fait d'assurer un développement physique et moral, spirituel tout à fait normalement sans être contraint à quoi que ce soit d'injustifié. N’étant pas le cas, alors, on peut dire que le droit à l’éducation, l’égalité des chances, le droit d'apprendre, accessible à tous, faisant l’objet d’un article dans la Convention est, lui aussi, trop souvent négligé. Victor Hugo donne une description similaire à celle de Marie Agnès Combesque car il décrit un univers dur où les enfants, privés d’école, ne reçoivent aucune formation.

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