Mémoire, la famille pour les enfants autistes

« La famille joue un rôle clé pour enseigner les règles de vie en société à des enfants dont la caractéristique principale est une capacité de compréhension sociale limitée. A 10 ans certains enfants autistes ne comprennent pas ou ne répondent toujours pas à leur prénom. Or, s'ils n'intègrent pas les règles basiques de vie en communauté, ils risquent de devenir des individus violents qui seront, de ce fait, rejetés. Il faut qu'ils puissent aller au restaurant sans mettre le doigt dans le dessert du voisin ! Mon conseil aux parents : traiter les enfants autistes comme leurs frères et sœurs mais leur enseigner les compétences sociales avec beaucoup plus de patience qu'aux autres...

La plupart des parents d’enfants autistes éprouvent d’importants obstacles qui peuvent altérer tout l’équilibre familial. Ils éprouvent souvent des difficultés pour accepter cet enfant si différent de ce qu’ils attendaient et ensuite.

Le choc de la réalité de l’autisme d’un enfant (comme de tout autre handicap mental lourd) constitue pour les parents un traumatisme qu’il leur faut gérer. Ce premier choc sera suivi d’un enchaînement de questions, d’espoirs, de déception ou de lassitude.

Le fait d’avoir un enfant autiste peut influencer la relation conjugale de différentes façons. Pour certains couples, cela va renforcer leur relation, car ils se soutiennent mutuellement et les deux parents sont présents. Cependant pour d’autres, c’est une cause d’éloignement l’un de l’autre, pouvant mener à la séparation.

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