La Croissance Economique
Lettre type : La Croissance Economique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 13 Novembre 2013 • Lettre type • 2 792 Mots (12 Pages) • 591 Vues
La croissance économique d'un pays ne suit pas, d'année en année, un rythme régulier.
Elle connaît des périodes d'accélération et de ralentissement, voire de recul.
On appelle fluctuations économiques l’ensemble des mouvements de ralentissement ou d’accélération du rythme de la croissance économiques
L’observation du fonctionnement des économies de marché fait apparaître des
déséquilibres macro-économiques : des crises se produisent, le niveau des prix s’envole, le déficit extérieur se creuse,… En particulier, la
production et l’emploi sont souvent inférieurs à ce qu’ils pourraient être. on observe d'ailleurs ce phénomène depuis la crise de 2008.
Les politiques conjoncturelles assurent la régulation des fluctuations économiques.
elles répondent aux problèmes de l'emploi, de l'instabilité des prix, d'irrégularité et d'insuffisance de la croissance économique ainsi que du non équilibre des
échanges extérieurs. Les politiques économiques
conjoncturelles visent à atteindre des objectifs de court terme et sont liées à la fonction de stabilisation de l’Etat.
Les principaux instruments de la politique conjoncturelle sont la politique budgétaire et la
politique monétaire.
en quoi LES POLITIQUES CONJONCTURELLES PEUVENT ELLES REGULER L'activité économique ?
1 Les fluctuations économiques
La croissance effective est instable : à des périodes de croissance soutenue (expansion), succèdent des périodes de forts ralentissements, voire de recul de l’activité
productive pendant une période plus ou moins longue (récession ou dépression). Au sens strict, le terme de « crise » désigne le point de retournement à la baisse de l’activité
économique ; au sens large, il désigne l’ensemble de la période au cours de laquelle l’activité est déprimée, le chômage élevé...
On appelle fluctuations économiques l’ensemble des mouvements de ralentissement ou d’accélération du rythme de la croissance économique.
L’analyse des fluctuations économiques repose notamment sur l’étude des différences entre la croissance effective (celle qui est mesurée au cours d’une période donnée) et la
croissance potentielle. Le PIB potentiel est une évaluation de la production maximale qu’il serait possible de réaliser sans tension inflationniste ;
c’est une mesure des capacités d’offre de l’économie. Lorsque la croissance effective est supérieure à la
croissance potentielle, cela conduit à des tensions inflationnistes;
lorsque la croissance effective est inférieure à la croissance potentielle, on assiste à une montée
du chômage. L’écart entre croissance effective et croissance potentielle
permet donc d’appréhender l’instabilité de la croissance.
L’irrégularité de la croissance effective trouve sa source principale dans les variations de la
demande globale: lorsqu’une des composantes de la demande globale adressée aux
producteurs se modifie, on parle de « choc de demande ».
ainsi, Une hausse de la demande globale entraine une phase d’expansion. Inversement, une diminution de la demande
conduit à une récession.
Lorsque la demande ralentit, la production peut baisser beaucoup plus fortement si les
entreprises décident de réduire leurs stocks afin d’anticiper une baisse plus marquée de la
demande ; la hausse du chômage, la baisse du nombre d’heures de travaille en général risquent
alors de contribuer à accentuer ce ralentissement. Inversement, lorsqu'une entreprise anticipe une hausse durable de la demande,
les entreprises produiront d’autant plus qu’elles devront augmenter la quantité d'offres. La baisse du chômage et la hausse du nombre d’heures de travaille peuvent alors
contribuer à entretenir l’augmentation de la demande, de même que les investissements réalisés
par les entreprises pour étendre leurs capacités de production.
Les chocs d’offre sont des variations des conditions de la production ; ils découlent notamment de la productivité ou du prix des facteurs.
Les chocs d’offre négatifs sont causés généralement par une hausse du coût des matières premières comme à la suite des chocs pétroliers de 1973 et 1979 par exemple,
par des augmentations de salaires supérieures aux gains de productivité ou par un alourdissement de la fiscalité sur les entreprises.
l’activité économique devient plus coûteuse et les entreprises les moins productives et compétitives risquent d’être acculées à la faillite.
Inversement, lorsque des innovations permettent des gains de productivité et abaissent les coûts unitaires de production, elles produisent un choc d’offre positif : en abaissant les
prix des produits, elles favorisent leur diffusion auprès des consommateurs et donc l’augmentation de la production. la situation des producteurs
s’améliore par la diminution de leurs coûts de production ; ils peuvent dès lors éventuellement produire davantage et tirer la croissance économique.
En période d’expansion économique, surtout si la situation économique est saine (faible taux
d’intérêt, faible inflation), le « paradoxe de la tranquillité » de Minsky, joue : les agents
s’endettent, financent des investissements ou une consommation à crédit, ce qui dynamise la
demande et renforce la croissance donc l’optimisme général. Cependant, le taux d’endettement des agents augmente, des crédits sont accordés à des agents
...