L'objectivité ou non des théories économiques

La crise économique de 1929, puis la crise des subprimes de 2007 .Deux crises qui sont réstées de manière durable dans la mémoire du collectif .

Des crises, qui  malgré nos connaissances économiques, n'ont pu être évitées .

Un savoir que l'on a acquis au fil des siècles, avec de nombreuses formulations théoriques allant du XVIs à nos jours. Ces théories étant le produit d'une analyse économique des sociétés à différentes époques . Ces théories ont été bien souvent , et le sont encore, l'objet de contestation et de division aussi bien au niveau sociale qu'au fondement même de ce qu'est l'économie .

C'est pourquoi on peut se demander si les théories économiques sont objectives ou bien ne sont-elles-qu'idéologiques ?

Tout d'abord, nous verrons que la notion de science en économie est un sujet actuellement en débat puis nous montrerons que de part leur élaboration, les théories economiques sont une instrumentalisation idéologique .

Il y a eu plusieurs définitions du mot science mais pour reprendre l'idée de Karl Popper, une science  est un ensembles de connaissances  que l'on acquiert à partir d'une théorie qui par la suite doit se soumettre à l'épreuve de l'expérimentation pouvant ainsi , si validation, ou non de l'hypothèse, être érigée en loi . Cependant,Popper nous dit que ces lois peuvent étre établis que si les objets d'études observés font apparaître entre eux des relations reproductibles,invaraiables et stables au cours du temps. Mais aussi, une théorie est d'autant plus scientifique qu'elle peut etre réfutable .

Une théorie est alors qualifiée de scientifique et objective si elle répond aux critères énoncés précédemment mais peut on en dire autant dans le domaine de l'économie ?

L'économie, du grec « oikonomia », désigne l'étude de l'intéraction de l'Homme et son lieu de vie et de la facon dont il gère les ressources qui s'y trouvent. Cette étude dans le domaine de l'économie,a;selon Bernard Guerrien dans son extrait intitulé, « Y'a t-il une science en économie »;une démarche qui lui est spécifique :

Tout d'abord, contrairement aux méthodes scientifiques, il est généralement difficile en économie de faire des éxpérimentations en économie car l'objet d'étude ne porte pas sur les phénomènes de la nature mais sociétaux . Or, par nature, l'Homme est un etre changeant et complexe .

Meme si l'on peut observer des relations qui sont stables entre certaines variables sur un meme objet d'étude, on ne peut tenir cela pour un acquis . En effet, on ne peut tenir ces informations pour acquis car une théorie tel que la théorie de Keynes sur la consommation ne peut pas forcément se vérrifier en tout lieu et en tout temps, comme l'exemple de l'Allemagne dont l'économie se base sur l'exportation . C'est pourquoi, plutot que de parler de loi, il faudrait plutot énoncer tel ou tel phénomène de tendanciel . Comme l'explique,John Hicks, chaque théorie économique a été formulée sous l'effet des conditions de l'époque .Par exemple, le mercantilisme est apparu au moment meme ou il y eut l'emergence d'état nation . Par la suite, on ne peut donc réfuter une théorie  par une autre théorie.

Plus important encore, nous avons émis le fait, antérieurement, qu'une science est d'autant plus appréciable si elle réussit de  manière générale à amener les hommes à une meme conclusion sur un sujet d'etude. Or en économie, on retrouve des conflits d'opinion . Cela peut etre des désaccords sur les théories d'ou le fait de trouver des théories marxistes, keynésienne,néoclassique,etc…

Mais aussi des désaccords sur l'approche méthodologique de l'économie.

Actuellement, il y a deux courants opposés, le courant orthodoxe et hétérodoxe. Pour les orthodoxes , il faut plus confronter les théories aux faits. Alors qu'à l'inverse, le courant orthodoxe, bien que leur approche se fait selon la methode, hypothético-déductive, il ne peut expérimenter leur théorie et ne s'appuie pas assez sur les faits. Bernard Guerrien et Jacques Genereux font une critique sur le fait qu'ils aient excessivement recours aux mathématiques pour se conforter dans leurs théories. D'ou la difficulté de pouvoir réfuter une théorie si on ne ne peut pas la vérrifier.

De part l'analyse de ces différents arguments, on peut par la suite émettre le fait que de par ses différentes approches, l'économie n'est pas une science dans le sens stricte du terme tel que les sciences physiques. Mais pour autant, l'économie n'en reste pas moins une science social.

Certes, l'économie n'est pas une science exact . Cependant,  au sens large, la science n'est-elle pas synonyme de « connaissance » ?

En effet, selon, Gabriel Bevierre, argumente que les sciences sociales sont « uniques », toujours cette volonté de savoir, d'approfondir nos connaissances sur les interactions comportementales entre les humains. Contrairement aux sciences « durs », pour les sciences sociales, l'objet d'étude est l'etre humain .

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