Philosophie : Verité, Objectivité Et Jugement

NOUVEAU THEME : LA VERITE , OBJECTIVITE, JUGEMENT

On peut définir l’opinion comme un jugement porté sur l’xistence ou la valeur de quelque chose ; ce jugement lui-même relève du désir subjectif et particulier (chacun se sent dans le droit d’opiner sur tel ou tel sujet) mais il faut bien reconnaitre que sous jacent à toute opinion il existe un désir de vérité et d’objectivité.

De tous les biens, le plus désirable est la vérité. L’opinion est mon opinion c’est pourquoi en donnant mon opinion j'en fais quelque chose de subjectif.

La question est de savoir si ce désir de vérité à les moyens de son propre assouvissement. Il ne faut pas perdre de vue que d’une manière générale le mot opinion renvoie surtout à un jugement étaillé sur une croyance ou une conviction avec une nuance plus ou moins marqué de fausseté ou d’illusion. C’est pourquoi on oppose souvent l’opinion à la connaissance et à la vérité. [prenons l’expression « opinion public » (ensemble de ce qui porte publiquement ° des jugements sur des sujets divers dit d’interet public.

° L’opinion n’est public que lorsqu’elle se manifeste à une généralité de personne.

Avoir une bonne opinion de quelqu’un= avoir un bon préjugé (point de vue social)

La connaissance quant à elle a une extension large. Dans le contexte philosophique le mot désigne le plus souvent un savoir dont on tient à souligner le caractere de vérité. Une connaissance d’un objet qui n’est pas un objet vrai, n’est pas une vrai connaissance. A la difference de l’opinion, de la conjecture, de l’hypothese ou de la conviction subjective, la connaissance porte en elle une exigence de vérité et d’objectivité. La connaissance s’oppose à l’opinion dans la mesure ou elle n’est pas une opinion, une conjecture… non sans une certaine ambiguité elle peut désigner l’acte intellectuel (l’acte de connaitre et la faculté de connaitre correspondante)est le resultat de cet acte. La connaissance est un acte intellectuel en tant qu’acte intellectuel de connaitre, donc les connaissances viennent des autres mais pour qu’elles deviennent notre, il faut en retrouver les démarches.

L’ idée devenue public n’appartient plus au penseur.

Il arrive souvent que l’on prenne dans un 1er temps pour des connaissances de ce qui s’avere etre en fin de compte que de simples opinions. C’est une sutuation d’ordre psychologique : selon le domaine, tout le monde se sent apte à y faire face en faisant passer des opinions pour de la connaissance (supercherie- moin son en sait , plus on se montre savant). Un Homme qui opine ne peut démontrer car il ne connait pas. Pourtant avoir une connaissance ne veut pas dire avoir une opinion et la science ne consiste pas à faire part de ses convictions.

Si l’opinion et la connaissance ont apparement en commun d’affirmer une proposition comme vrai, elles ne visent pas la vérité de la meme façon. Peut on dès lors faire de leur relation avec la vérité un critère permettant de les distinguer ?

Autrement l’utilisation philosophique du terme de vérité n’est pas toujours aisé. (contraire de vérité= erreur) : Cette notion fait partit de celle que l’on risque d’obscurcir en voulant la définir dans des expressions comme : c’est une vraie joie, ce raisonnement est vrai , c’est de l’or véritable, c’est une personne sincere et vrai, c’est une histoire vraie et finalement « je suis la voie, la vérité et la vie ». Le mot « vérité » n’est pas employé de manière univoque (un seul sens). De meme si l’on considere l’erreur, l’illusion, le mensonge, l’inauthenticité ou la fausseté comme étant le terme opposé à celui de la vérité, ne doit-on pas distinguer different sens de cette notion ? Il n’est meme pas sure que l’on puisse rapporter tous ces usages à la definition la plus classique de la vérité : conformité (adéquation) de la pensée aux choses.

Au moins peut on dire que tous les emplois de la notion de vérité implique l’idée que ce qui est saisi comme vrai est mis en lumiere et rendu manifeste en quelque manieres. (la vérité a un destin et son destin est de se manifester : St Luc « il n’y a rien de cacher qui devienne manifeste… »). Le propre de la vérité est de se manifester. Mais on peut refuser à la vérité de se manifester (ex : Jean Moulin).

C’est pourquoi on retrouve les termes traditionnellement associés à la vérité à savoir : l’evidence, la clarté, la révélation, l’illumination, la certitude. Des images ou l’idee de lumiere joue un role essentiel. La vérité est lumiere et en tant que telle elle est connaissance vrai. Lumiere = Savoir.

La lumiere donne l’illumination (phénomenes sociaux {terme psychatrique= fou})- l’illuminé (intolérant) va sémentiquement s’opposer à la vérité. L’illuminé est un fanatique ayant des idées de vérités transmises traditionnellement. L’illumination est donc ici un exces de lumiere (le fou voit au dela de la lumiere – folie).

Vérité = arrachement de l’oublis, car pour Platon on a eu la connaissance avant d’etre, avant la naissance. Donc la connaissance est un effort de ce souvenir de nos connaissances passées que l’on a eu avant d’etre.

Quelque soit notre choix en matiere sementhique, toujours est-il que l’opinion et la connaissance, dans la mesure ou elles prétendent manifester le vrai, ont bien la vérité pour condition de possibilité. Dans cette perspective : 1/ Connait-on l’origine de ces opinions ? 2/ Une opinion peut elle avoir valeur de connaissance ? 3/ En quoi une connaissance vraie se distingue t’elle de l’opinion ? 4/ L’opinion et la connaissance affirment t’elles le vrai de la meme manière ? 5/ Y-a-t’il differents genres de connaissances ? 6/ Finalement, la vérité peut elle résulter du conflit des opinions et des connaissances ? 7/ Faut-il rompre avec l’opinion pour faire avancer la connaissance ? 8/ Quels sont les criteres qui distinguent une connaissance vrai ?

1/ L’opinion : entre la croyance et la connaissance

2/ Connaitre malgré l’opinion ?

3/ Les conditions de la vérité

1/ L’opinion : entre la croyance et la connaissance

Q1

L’opinion, est elle en nous meme ou à l’exterieur ? Nos opinions ne viennent pas de nous, ce sont de spropos auxquelles nous adhérons par esprit de groupe. L’ Homme est attaché à l’opinion car c’est la trace

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