Histoires, mémoires et objectivité
Mémoires Gratuits : Histoires, mémoires et objectivité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ptitpaul • 1 Juin 2015 • 251 Mots (2 Pages) • 736 Vues
subjective. Elle est en partie construite à posteriori. Elle est évolutive selon les contextes. Il n’y a pas une mais desmémoires d’un même événement selon les différents acteurs. Elle est de l’ordre de la croyance et même du sacré. Elle est sujette au refoulement par ce qu’elle refuse de voir et d’admettre. L’histoireessaie d’être objective. Elle tend à produire un savoir fait pour durer. C’est une science et elle cherche l’accord des historiens. Elle est critique et laïque. Elle recherche le non-dit. Nous prendronsl’exemple du lendemain de la seconde guerre mondiale en France, de son contexte politique pour nous poser la question suivante : Le travail de l’historien peut-il et doit-il se protéger desdimensions affectives et politiques des mémoires ?
Pour répondre à cette question nous montrerons que le travail de l’historien se distingue des mémoires ensuite qu’il s’en nourrit aussi et enfin queces deux notions peuvent interférer.
Tout d’abord, nous commençons donc par montrer que l’histoire et la mémoire peuvent différer. A la Libération et au cours desannées 1950-1960, plusieurs mémoires se constituent. Les deux principales mémoires du conflit sont portées par des groupes différents et avec des objectifs différents.Une s’installe majoritairement celle du « résistancialisme »( mythe selon lequel pendant la guerre les français furent majoritairement et naturellement résistants face au régime de Vichy).Cette théorie est employée par le général de Gaule pour éviter une guerre civile et réduire l’épuration sauvage. Le Général de Gaule s’attache à cette mémoire dès son discours sur la place de...
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