L'innovation en France
Cours : L'innovation en France. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Airbus • 8 Novembre 2017 • Cours • 966 Mots (4 Pages) • 537 Vues
Innovation
L’innovation ne cesse d’avoir une place de plus en plus importante a cours du temps. En France, en 1996, elle avait une part de 2.21 sur le PIB, aujourd’hui elle en détient 2.31. Au niveau mondial, la France arrive en troisième position au niveau des entreprises les plus innovantes.
Joseph Schumpeter, économiste, est un auteur majeur, ayant écrit des ouvrages fondateurs de la pensée en économie. Capitalisme, innovation, entrepreneur, destruction créatrice, cycles économiques...tels sont les mots clés de la pensée de Schumpeter.
Il écrit en 1939 un ouvrage sur la notion des cycles des affaires dans lequel il énonce les auteurs fondamentaux et explique comment l’entrepreneur participe à l’innovation par « grappe d’innovation ».
En 1942, il rédige un ouvrage traitant sur capitalisme, du socialisme et leurs liens avec la démocratie et à ce qui a fait sa renommée, la « destruction créatrice ». Il étudie ces questions à travers un plan en quatre parties : Il commence par une critique du marxisme, un éloge du capitalisme, condamné cependant selon lui à la disparition, puis un examen de la possibilité du socialisme et des liens avec la démocratie.
Les 5 grands cycles de Kondratieff sont :
- Cycle de la révolution industrielle avec l’invention de la machine à vapeur et l’industrialisation des économies occidentales : 1790-1848
- Cycle bourgeois avec l’invention du rail et la sidérurgie 1848-1893
- Cycle néo mercantiliste (chimie, automobile, électricité) 1893-1946
- Cycle stratégique (avion, pétrole, électronique)
- Cycle gestionnaire (système d’information, télécom)
La destruction créatrice est une notion fondamentale développée par Schumpeter.
Le processus de destruction créatrice grâce aux innovations assurent le renouvellement permanent des structures de production. Les nouvelles innovations entraînent l’obsolescence et la disparition des anciennes innovations : anciens produits ou objets de consommation, anciennes sources d’énergie ou de matière première, anciennes méthodes de production, anciens marchés, et anciens types d'organisation industrielle.
Les innovations nouvelles réduisent la rentabilité des innovations anciennes et confèrent aux entrepreneurs une nouvelle situation de monopole qui leurs assure des profits importants. Destructions et créations vont ainsi de paires et engendrent la croissance et les transformations de l’activité économique.
Par exemple en France, les mines de charbon ont toutes fermé depuis les années 1970 alors que se développait le secteur informatique. Autre exemple, le développement des achats de billets de train sur internet impose une transformation des structures de l'emploi à la SNCF : il y a moins besoin de personnel aux guichets mais un peu plus dans la conception et la maintenance des programmes et des équipements informatiques ; le personnel "en trop" devra trouver un emploi soit à l'intérieur de la SNCF, soit à l'extérieur, ce qui permettra de créer des activités nouvelles.
Il existe différents types d’innovation :
Tout d’abord, il y a l'innovation de produit qui correspond à la mise au point ou la commercialisation d'un produit nouveau (bien ou service) ou d'un produit existant mais incorporant une nouveauté. Ex : l'automobile, l'ordinateur ont été des innovations de produit.
Ensuite, l'innovation de procédé (ou de process), quant à elle, correspond à la mise au point ou à l'adoption de méthodes de production ou de distribution nouvelles ou considérablement améliorées. Ex : la chaîne de montage, la production assistée par ordinateur (P.A.O.), la vente sur internet ou la vente par correspondance ont été des innovations de procédé.
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